L'actualité mondiale Un regard humain

Le Conseil de sécurité appelle à assurer un climat apaisé un Côte d'Ivoire

Le Conseil de sécurité appelle à assurer un climat apaisé un Côte d'Ivoire

media:entermedia_image:eaa48f72-1ae0-4117-a640-f9a468bf991e
Le Conseil de sécurité demande à toutes les parties ivoiriennes de faire preuve de responsabilité et de retenue, dans leurs actes et dans leurs propos, afin que la campagne électorale à venir se déroule dans un climat apaisé et selon les délais prévus en Côte d'Ivoire.

Le Conseil de sécurité demande à toutes les parties ivoiriennes de faire preuve de responsabilité et de retenue, dans leurs actes et dans leurs propos, afin que la campagne électorale à venir se déroule dans un climat apaisé et selon les délais prévus en Côte d'Ivoire.

Les membres du Conseil « suivront cette question avec vigilance », a affirmé aujourd'hui le Président du Conseil de sécurité pour le mois d'août, Kenzo Oshima du Japon, dans une déclaration à la presse à New York.

Le Conseil demande aux autorités ivoiriennes et à toutes les parties de faire cesser les entraves à la liberté de circulation des Forces impartiales.

Les membres du Conseil rappellent également que le Conseil de sécurité a fait sien l'accord de Pretoria. Ils exigent que tous les signataires de cet accord et toutes les parties ivoiriennes concernées l'appliquent pleinement et sans délai.

Le Conseil de sécurité réaffirme son plein soutien au Médiateur de l'Union africaine, au Représentant spécial du Secrétaire général et au Haut Représentant pour les élections.

Une élection présidentielle doit se tenir en Côte d'Ivoire au mois d'octobre prochain.

Le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d'Ivoire, Pierre Schori, avait appelé hier toutes les parties à cesser d'entraver le processus de paix (voir notre dépêche du 18 août 2005).

Le Représentant spécial avait condamné fermement les entraves à la liberté de circulation du personnel des Nations Unies, huit fois plus importantes au mois de juillet qu'au mois de juin.

Kofi Annan a demandé la semaine dernière que soit assurée la liberté de mouvement pour la mission de l'ONU dans le pays, se déclarant préoccupé par les entraves aux activités de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (voir notre dépêche du 12 août 2005). L'ONUCI elle-même a dénoncé les nombreuses obstructions imposées à ses missions, qu'elles soient civiles ou militaires (voir notre dépêche du 5 août 2005).

Voir le site de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).