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Conseil de sécurité : la Mission de l'ONU en Géorgie reconduite

Conseil de sécurité : la Mission de l'ONU en Géorgie reconduite

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Le Conseil de sécurité a prorogé ce matin la Mission de l'ONU en Géorgie, sous réserve d'un réexamen du mandat de la force de maintien de la paix de la Communauté des Etats indépendants, alors que la partie Abkhaze continue de refuser de négocier.

Le Conseil de sécurité a adopté ce matin, la résolution 1615 (2005) portant prorogation du mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2006.

Le Conseil a pris cette décision sous réserve du réexamen nécessaire de ce mandat, auquel il procéderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la Communauté des États indépendants (CEI), indique un communiqué de presse de l'ONU.

Le Conseil condamne d'ailleurs fermement les enlèvements de membres du personnel de ces deux missions et demande à la partie géorgienne de fournir des garanties de sécurité afin de permettre aux patrouilles conjointes de la MONUG et de la CEI de surveiller la situation de manière indépendante et régulière dans la haute vallée de la Kodori.

Sur le plan politique, le Conseil condamne toute violation des dispositions de l'Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994. Il accueille avec satisfaction la signature, le 12 mai, d'un protocole comportant des mesures destinées à renforcer la mise en œuvre de cet Accord. S'agissant de la partie abkhaze, il regrette profondément son refus persistant d'accepter une discussion sur le contenu du document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture et l'engage instamment à en prendre acte.

Le Conseil rappelle, encore une fois, que l'objet de ces documents est de faciliter la tenue, sous l'égide des Nations Unies, de négociations constructives entre les parties sur le statut de l'Abkhazie au sein de l'État géorgien, et qu'il ne constitue pas une tentative pour imposer ou dicter une quelconque solution spécifique. Le Conseil souligne que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d'autre.

Le Conseil réaffirme que les activités visant à obtenir des résultats concrets qui sont menés dans les trois domaines prioritaires de la coopération économique, du retour des réfugiés et des déplacés et des questions politiques restent essentielles pour l'établissement d'un terrain d'entente entre les parties puis pour la conclusion de négociations constructives.

Le Conseil était saisi du dernier rapport du Secrétaire général sur la question.