L'actualité mondiale Un regard humain

Conseil de sécurité : les parties ivoiriennes appelées à appliquer l'Accord de Pretoria sous peine de sanctions individuelles

Conseil de sécurité : les parties ivoiriennes appelées à appliquer l'Accord de Pretoria sous peine de sanctions individuelles

media:entermedia_image:7dac6137-7b52-46cf-8551-85516411021d
Le Conseil de sécurité a pris note aujourd'hui de la Déclaration sur la mise en oeuvre de l'Accord de Pretoria sur le processus de paix en Côté d'Ivoire, signée le 29 juin 2005, sous l'égide du Médiateur de l'Union africaine, le Président Thabo Mbeki, et exigé que les parties ivoiriennes appliquent sans délai tous les engagements pris devant la Médiation, sous peine de sanctions individuelles.

« Le Conseil de sécurité se félicite des efforts entrepris par la Médiation de l'Union africaine pour que les prochaines élections en Côte d'Ivoire soient crédibles et se tiennent dans les délais prévus, et lui renouvelle son plein soutien », a déclaré le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, Adamantios Vassilakis, Représentant permanent de la Grèce, au nom des membres du Conseil et à l'issue d'une séance sur la situation en Côte d'Ivoire.

Le Conseil de sécurité rappelle qu'il a fait sien l'Accord de Pretoria signé le 6 avril 2005.

« Le Conseil de sécurité exige de toutes les parties signataires de cet accord et de toutes les parties ivoiriennes concernées qu'elles appliquent pleinement et sans délai tous les engagements pris devant la Médiation de l'Union africaine et qu'elles respectent scrupuleusement le calendrier agréé le 29 juin 2005 à Pretoria », a affirmé Adamantios Vassilakis au nom des quinze membres.

« Le Conseil de sécurité affirme qu'il est prêt, en étroite concertation avec la Médiation de l'Union africaine, à imposer les sanctions individuelles prévues aux articles 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) à l'encontre de ceux qui ne respectent pas ces engagements ou qui font obstacle à leur pleine application », a-t-il ajouté.

Dans un message transmis par son porte-parole, le Secrétaire général avait appelé, le 30 juin dernier, les parties ivoiriennes à mettre en œuvre l'accord de Pretoria afin que des élections crédibles puissent être organisées en Côte d'Ivoire, comme prévu fin octobre.

Il avait rappelé que la Déclaration du 29 juin envisageait « l'imposition de sanctions contre ceux qui manqueraient à leur obligation de mise en œuvre de l'Accord » (voir notre dépêche du 30 juin 2005).