Le Conseil de sécurité réitère son appel au Liban à étendre son contrôle sur le Sud du pays
« Les membres du Conseil de sécurité réitèrent leur appel au gouvernement libanais à étendre son contrôle sur tout son territoire, notamment par le déploiement des forces armées libanaises, d'exercer le monopole de la force et de mettre fin à toutes les attaques émanant de son territoire », a déclaré hier le président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, l'ambassadeur de la France Jean-Marc de La Sablière.
Les membres du Conseil de sécurité avaient entendu auparavant un exposé du Département des opérations de maintien de la paix sur les derniers incidents le long de la Ligne bleue et pris note de la déclaration du Représentant personnel du Secrétaire général pour le Sud-Liban, Geir Pedersen (voir notre dépêche d'aujourd'hui).
Dans sa déclaration à la presse, le Conseil a aussi exprimé sa grave préoccupation quant aux échanges de tirs entre le Hezbollah et les forces israéliennes.
Interrogé par la presse, à l'issue de la séance du Conseil, sur les faits et l'origine des attaques, l'ambassadeur de La Sablière a précisé qu'il était clair que le Hezbollah avait pris l'initiative.
Le représentant de la France a précisé que le volet de la résolution résolution 1559 du Conseil de sécurité demandant le désarmement des milices armées devait être mis en oeuvre.
« Je rappelle que la France a constamment indiqué que cet élément devrait être mis en oeuvre par la voie du dialogue inter-libanais, et que la résolution devrait être mise en oeuvre de façon progressive. C'est ce qui est en train de se passer », a-t-il ajouté.