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Soudan : Kofi Annan salue l'assistance technique de l'OTAN et de l'Union européenne

Soudan : Kofi Annan salue l'assistance technique de l'OTAN et de l'Union européenne

Kofi Annan
Le Secrétaire général a salué aujourd'hui la décision de l'OTAN et de l'Union européenne de participer aux efforts de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine au Soudan en assurant le transport aérien.

« Le Secrétaire général se réjouit d'apprendre que l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et l'Union européenne assureront le transport aérien de soldats de la paix de l'Union africaine dans la région soudanaise du Darfour, une initiative qu'il avait vigoureusement défendue et facilitée au cours des six derniers mois », indique un message transmis aujourd'hui par son porte-parole.

« Nous ne demandons pas à l'OTAN de fournir des troupes à l'Union africaine. Nous avons demandé un soutien logistique afin de pouvoir déployer des troupes supplémentaires », avait déclaré, le 27 mai dernier, Kofi Annan alors qu'il se trouvait au Soudan (voir notre dépêche du 27 mai 2005).

Lors d'un entretien accordé le même jour à la radio de l'ONU, le Président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, avait estimé que« si des troupes non africaines intervenaient aujourd'hui, on courrait le risque d'une déstabilisation beaucoup plus grande».

« Ce n'est pas par prétention que nous affirmons un tel principe, mais quand on connaît l'histoire de ce pays, lorsque l'on connaît la complexité des situations sociales à l'intérieur du Soudan, il est important que l'Afrique assume ses responsabilités politiques au Soudan », avait-il ajouté.

Pour le Secrétaire général, l'initiative de l'OTAN contribuera à assurer le plein déploiement en temps voulu de la Mission de l'Union africaine au Soudan (MUAS).

Il espère pouvoir compter sur d'autres formes d'aide et encourage les pays donateurs à honorer les engagements pris lors de la conférence qu'il a coprésidée avec le Président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, à Addis-Abeba le 26 mai dernier (voir notre dépêche du 26 mai 2005).