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Le Fonds mondial de la lutte contre le sida salue l'Australie qui double son aide

Le Fonds mondial de la lutte contre le sida salue l'Australie qui double son aide

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Quelques jours après la session extraordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'évaluation des progrès accomplis dans la lutte contre le sida depuis la Déclaration d'engagement, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme salue l'Australie qui a promis de verser 38 millions de dollars supplémentaires et appelle tous les pays donateurs à suivre l'exemple australien.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme salue l'annonce faite par le gouvernement australien d'une promesse de dons supplémentaire d'un montant de 38,2 millions de dollars au cours des trois prochaines années, indique un communiqué publié aujourd'hui à Genève.

Le Fonds mondial, qui rappelle que le Canada a doublé ses promesses de dons en février 2005, appelle tous les pays donateurs à suivre les exemples australiens et canadiens et ainsi à doubler leurs promesses pour l'année 2005 et les suivantes.

« L'augmentation de la contribution australienne est particulièrement bienvenue cette année où l'on doit faire face à des défis extraordinaires, a déclaré Richard Feachem, Directeur du Fonds mondial. Pour atteindre nos engagements, nous aurons besoin de 2,3 milliards de dollars en 2005, de 3,5 milliards de dollars en 2006 et de 3,6 milliards de dollars en 2007 pour la mise en œuvre de programmes dans 130 pays. Nous encourageons vivement les autres pays à suivre l'Australie ».

Dans une conférence de presse donnée jeudi dernier au siège de l'ONU à New York, Richard Feachem et Peter Piot, directeur de l'Organisation des Nations Unies contre le sida (ONUSIDA), avaient appelé au renforcement du financement des programmes contre la maladie alors qu'il est encore temps, selon eux, de renverser le cours de l'épidémie d'ici à 2015.

Ils avait rappelé à cette occasion que le Fonds connaissait un déficit de financement de l'ordre de 2,3 milliards de dollar et mis l'accent sur la nécessité de fonds considérables et de manière permanente pour lutter contre le sida.

« Nous sommes sur le point d'avoir des millions de personnes dépendantes de l'aide internationale pour leur traitement. La fiabilité de cette aide doit être absolue et prévisible, sans quoi ces personnes mourront dans les semaines qui suivront l'arrêt des traitements », avait expliqué Richard Feachem (voire notre dépêche du 2 juin 2005).

Le même jour, lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée générale sur l'évaluation des progrès accomplis depuis la Déclaration d'engagement adoptée il y a quatre ans par les Etats Membres, le Secrétaire général de l'ONU avait appelé à renforcer les moyens accordés à la lutte contre le VIH/sida. « Cette crise sans précédent appelle de notre part une réponse sans précédent », a-t-il rappelé (voire notre dépêche du 2 juin 2005).