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Côte d'Ivoire : le Secrétaire général salue l'accord sur le désarmement et la réinsertion des combattants

Côte d'Ivoire : le Secrétaire général salue l'accord sur le désarmement et la réinsertion des combattants

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Après le règlement de la crise constitutionnelle quant à l'éligibilité des candidats à l'élection présidentielle ivoirienne, le processus de réconciliation ivoirien se poursuit à présent par la conclusion d'un accord sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des combattants, salué par le Secrétaire général et par la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, qui rappelle une fois de plus qu'elle est prête à apporter son assistance.

« L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire ( ONUCI ) se félicite de l'accord sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) et la restructuration de l'armée signé le 14 mai 2005 à Yamoussoukro par les deux chefs d'état-major des Forces ex-belligérantes », indique un communiqué publié aujourd'hui.

Cet accord a été salué par le Secrétaire général dans une déclaration transmise aujourd’hui par son porte-parole.

Selon l'ONUCI, « cet accord constitue un atout majeur pour le processus de paix en Côte d'Ivoire dans la mise en œuvre de l'Accord de Pretoria ».

La Mission de l'ONU « réitère sa disponibilité à appuyer, dans le cadre du mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité, la mise en œuvre du désarmement, de la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants ».

« Elle appuiera tout particulièrement les efforts du Gouvernement de réconciliation nationale dans la mobilisation des ressources pour une exécution optimale du processus. Elle exhorte toutes les parties concernées à tenir scrupuleusement leurs engagements, et, en particulier, à respecter le chronogramme établi, afin d'assurer le retour de la sécurité, de la stabilité et de la paix en Côte d'Ivoire ».

Le 6 avril dernier, le Secrétaire général avait salué l'aboutissement des négociations entre le Gouvernement ivoirien et les Forces nouvelles, intervenu grâce à la médiation du Président Mbeki de l'Afrique du Sud (voir notre dépêche du 6 avril 2005).

Venu présenter au Conseil de sécurité un bilan des progrès accomplis en Côte d'Ivoire à la suite de l'Accord de Pretoria, le représentant du Médiateur sud-africain avait demandé l'aide de l'ONU dans l'organisation des élections du 31 octobre prochain et pour assurer la sécurité dans le pays, à l'heure où doit s'opérer le démantèlement des milices et la refonte de l'armée (voir notre dépêche du 26 avril 2005).

Le Secrétaire général avait salué deux jours plus tard l'annonce du président Gbagbo selon laquelle tous les candidats désignés par les parties signataires de l'Accord de Linas-Marcoussis seraient éligibles pour la présidence lors des prochaines élections nationales en Côte d'Ivoire, qui a permis de régler la crise constitutionnelle en partie à l'origine de la crise (voir notre dépêche du 28 avril 2005).

Kofi Annan exprimait l'espoir « que la communauté internationale ne laissera pas passer cette occasion de stopper et de désamorcer la crise ivoirienne », quelques semaines après que le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA) avait prévenu que l'appel à contributions de l'ONU en faveur de la crise en Côte d'Ivoire n'avait reçu que 0,05% des fonds pour 2005, d'un montant total de 39,3 millions de dollars (voir notre dépêche du 8 avril 2005).