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Géorgie/Abkhazie : le Conseil de sécurité encourage les parties dans leur reprise de pourparlers

Géorgie/Abkhazie : le Conseil de sécurité encourage les parties dans leur reprise de pourparlers

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Le Conseil de sécurité a encouragé hier les parties géorgienne et abkhaze, qui ont repris, pour la première fois depuis juillet 2003, leurs pourparlers en avril dernier. Dans son dernier rapport au Conseil, Kofi Annan appelait les parties à adopter une déclaration commune pour s'engager à ne pas reprendre les hostilités.

Le Conseil de sécurité s'est déclaré particulièrement satisfait d'une réunion de haut niveau, « tenue sous la présidence de l'ONU au début du mois d'avril, à Genève, à laquelle les parties géorgienne et abkhaze ont participé ensemble, pour la première fois depuis juillet 2003, et ont indiqué qu'elles étaient disposées à accélérer la recherche d'un règlement du conflit uniquement par des voies pacifiques », a indiqué hier, dans une déclaration à la presse et au nom des membres du Conseil, la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mai, Ellen Margrethe Løj, du Danemark.

Cette déclaration a été faite à l'issue d'une séance du Conseil, au cours de laquelle ses membres ont entendu une déclaration de l'envoyé spécial du Président de la Géorgie pour le règlement du conflit en Abkhazie (Géorgie), Irakli Alasania, et un exposé du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno.

Ce dernier était venu présenter le dernier rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie.

Kofi Annan estimait dans son rapport que la volonté des parties de reprendre leurs discussions « pourrait inaugurer une période offrant de nouvelles possibilités de progrès ».

« Ces possibilités ne pourraient être exploitées que dans la mesure où les parties font preuve de la volonté de poursuivre leur action s'agissant des questions pratiques et, à terme, de se pencher sur les questions politiques essentielles qui revêtent une importance capitale pour la recherche d'un règlement politique global du conflit », précisait-il.

Il se déclarait aussi encouragé par le fait « que les deux parties ont manifesté un intérêt à parvenir à un règlement du conflit par des moyens pacifiques exclusivement et à s'engager de manière pragmatique dans la recherche de solutions aux questions liées à la sécurité, au retour des réfugiés, à la coopération économique et aux mesures de confiance ».

« Certes, des divergences fondamentales persistent quant à la position des deux parties, mais il convient de saluer et d'encourager le nouvel esprit de coopération et de dialogue qui a vu le jour ».

Concrètement, le Secrétaire général soulignait qu'il était « indispensable que les deux parties mettent fin au discours militant ».

« Une déclaration commune par laquelle les deux parties affirmeraient solennellement leur engagement en faveur de la non-reprise des hostilités et d'un règlement pacifique du conflit pourrait contribuer pour beaucoup à ce processus ».

image• Retransmission de la déclaration à la presse[5mins]