Haïti : les membres du Conseil de sécurité ont renouvelé leur confiance en la MINUSTAH
Au cours d'une visite de quatre jours en Haïti, assombrie par le meurtre d'un casque bleu du contingent philippin, les membres du Conseil de sécurité, qui se sont rendus à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien et aux Gonaïves, ont renouvelé leur confiance en la Mission des Nations Unies dans le pays et en son chef, Juan Gabriel Valdés. Ils doivent envisager le renouvellement de cette Mission en mai prochain.
Les membres du Conseil de Sécurité ont achevé samedi une mission de quatre jours en Haïti, au cours de laquelle ils ont rencontré le Président intérimaire, Boniface Alexandre, le Premier Ministre, Gérard Latortue, ainsi que des représentants de la société civile, les membres du Conseil électoral provisoire (CEP) et les responsables de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), indique un communiqué de la MINUSTAH.
Les membres du Conseil, qui doivent envisager le renouvellement du mandat de la MINUSTAH au mois de mai prochain ont réitéré, au cours de leur visite, leur « totale confiance » en la MINUSTAH et en son chef, Juan Gabriel Valdés, ajoute le communiqué.
Les membres du Conseil de Sécurité se sont également rendus au Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays, et aux Gonaïves, ravagée en septembre dernier par des inondations qui avaient fait plus de 3 000 morts, précise le communiqué de la Mission.
Au Cap-Haïtien, le Conseil de sécurité a rendu visite aux troupes chiliennes de la MINUSTAH.
Après le Conseil de sécurité, le Secrétaire général avait condamné « vigoureusement » l'assassinat jeudi 14 avril d'un soldat philippin de la MINUSTAH, dans un message transmis vendredi dernier par son porte-parole.
Un homme non identifié avait ouvert le feu sur les troupes de la MINUSTAH qui surveillaient l'ouverture d'un poste de contrôle à l'entrée du bidonville de Cité Soleil, à Port-au-Prince. Pendant l'attaque, un soldat de l'ONU du contingent philippin a été tué, précisait le communiqué (voir notre dépêche du 15 avril 2005).
Selon les informations parues dans la presse, au lendemain de la mort de ce soldat philippin, la police et les soldats de l'ONU ont entrepris une vaste opération dans le bidonville de Cité Soleil qui a causé la mort de 5 à 10 hommes armés.