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Côte d'Ivoire : l'Envoyé de l'ONU assure le Président Gbagbo de la bonne volonté de l'ONUCI

Côte d'Ivoire : l'Envoyé de l'ONU assure le Président Gbagbo de la bonne volonté de l'ONUCI

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Reçu par le Président ivoirien Laurent Gbagbo le jour de son entrée en fonction au poste de Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, le suédois Pierre Schori l'a assuré de la bonne volonté et de l'impartialité de la Mission de l'ONU, rappelant qu'il était venu avec un mandat clair du Secrétaire général : appuyer le processus de paix.

Le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Pierre Schori, a été reçu en audience mardi par le Président Laurent Gbagbo, indique un communiqué de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), qui précise que cette rencontre a lieu le jour même de l'entrée en fonction de M. Schori, arrivé la veille à Abidjan.

Nous avons discuté du processus de paix et des « importants événements de Pretoria », à savoir l'accord intervenu entre les leaders politiques ivoiriens grâce à médiation du Président sud-africain Thabo Mbeki et des événements qui y ont conduit, a déclaré le Représentant spécial.

« Je l'ai assuré de notre impartialité », de la « bonne volonté de l'ONUCI » et aussi de celle de la communauté internationale, avec toute la famille de l'ONU, notamment la banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et bien d'autres organisations « qui sont vraiment prêtes à appuyer de toutes leurs forces le peuple ivoirien pour une sortie de crise, vers une paix stable et vers le progrès », a-t-il ajouté.

Interrogé sur la « tendance » de la crise ivoirienne à « connaître beaucoup de rebondissements », Pierre Schori a rappelé qu'il avait « lutté en Afrique pendant toute sa vie politique et sa vie diplomatique, en appuyant la cause anticolonialiste et anti-apartheid ».

« J'ai donc connu beaucoup de leaders de fronts de libération, y compris Thabo Mbeki » et « je retourne donc en Afrique avec une âme de solidarité, mais aussi avec un mandat clair du Secrétaire général de l'ONU ».

« C'est-à-dire que l'ONU doit appuyer le processus de paix », a-t-il ajouté, indiquant qu'il lui faudrait se familiariser davantage en continuant les pourparlers avec tous les partis concernés et les pays voisins.

Il a aussi exprimé l'espoir que la Commission européenne et les autres organes de l'Union européenne, avec lesquels il est familier pour avoir été représentant au Parlement européen, pourraient aider l'ONUCI dans « cette noble tâche d'assistance au peuple ivoirien ».

- Dossier Afrique de l'Ouest du site de l'ONU