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2005, année d'une vision de la sécurité collective, espère Kofi Annan

2005, année d'une vision de la sécurité collective, espère Kofi Annan

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Cette année est l'année où il faut développer une vision et « jeter les bases d'une sécurité globale à long terme », a affirmé aujourd'hui le Secrétaire général, Kofi Annan, dans une allocution d'ouverture du Conseil consultatif pour les questions de désarmement de l'ONU.

Cette année est l'année où il faut développer une vision et « jeter les bases d'une sécurité globale à long terme », a affirmé aujourd'hui le Secrétaire général, Kofi Annan, dans une allocution (en anglais) d'ouverture du Conseil consultatif pour les questions de désarmement de l'ONU.

Soulignant que cette année marquait le 60ème anniversaire de la deuxième guerre mondiale et le 35ème anniversaire du TNP, Kofi Annan a saisi l'occasion pour rappeler qu'il présenterait le mois prochain un plan de réforme du système de sécurité internationale, sur la base des recommandations contenues dans le Rapport sur les menaces, les défis et le changement du Groupe de personnalités de haut niveau qui lui a été remis en décembre dernier (voir notre dépêche du 2 décembre 2004).

« Le message en est simple : notre environnement mondial en matière de sécurité a changé, et notre système de sécurité mondiale, dont fait partie l'ONU, doit aussi se transformer », a déclaré Kofi Annan, exprimant l'espoir que, lors du sommet qui doit se tenir en septembre pour examiner les progrès accomplis quant aux Objectifs du Millénaire pour le développement, les gouvernements seraient prêts à adopter des mesures efficaces.

Dans cette optique, « le Secrétaire général a engagé le Conseil consultatif à considérer que la prévention de la prolifération nucléaire va main dans la main avec les progrès du désarmement nucléaire ».

Il a engagé les Etats Membres à utiliser le mécanisme de la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité, qui requiert de tous les Etats qu'ils adoptent des lois efficaces pour criminaliser « l'assistance aux acteurs non étatiques qui cherchent à acquérir des armes de destruction massive ».

Il a par ailleurs rappelé les propositions du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA, Mohamed El Baradei, visant à faire du « Protocole additionnel » au TNP, qui élargit les pouvoirs d'inspection de l'agence de l'ONU, la norme en matière de vérification (voir notre dépêche du 2 février 2005 et du 28 janvier 2005).

« Le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) nous a extrêmement bien servi au cours des dernières décennies », mais « son régime fait face aujourd'hui à de graves menaces à sa crédibilité », a-t-il souligné.

Le Secrétaire général a également abordé la question de la prolifération des armes légères et engagé les Etats Membres à « conclure, dès que possible, des instruments multilatéraux sur des questions clefs telles que le marquage, le traçage, le courtage et le transfert des armes légères », dans le cadre du « Programme d'action »