L'actualité mondiale Un regard humain

HCR : le retour des réfugiés au Libéria peut être accéléré

HCR : le retour des réfugiés au Libéria peut être accéléré

media:entermedia_image:a6d4ac5b-3ab9-451e-8ef3-946246ef698d
Maintenant que la guerre est terminée au Libéria et que les Libériens construisent ensemble la paix, le retour des réfugiés dans le pays peut être accéléré, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés qui prévoit d'aider le retour de plus de 100 00 personnes au Libéria cette année.

Après deux jours de visite au Libéria et des rencontres avec les autorités du pays, Ruud Lubbers, Haut Commissaire aux réfugiés, a estimé que l'on pouvait maintenant accélérer le retour des réfugiés dans le pays, indique un communiqué du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) publié aujourd'hui à Voinjama.

« Ruud Lubbers est arrivé au Libéria mercredi 2 février en suivant un convoi de 205 réfugiés qui rentraient du Sierra Leone dans leurs pays », ajoute le communiqué.

Après une visite dans le pays en mai dernier, le Haut Commissaire avait conseillé aux réfugiés d'attendre que leur pays déchiré par la guerre soit prêt à les recevoir avant de décider de rentrer. Aujourd'hui, Ruud Lubbers est en mesure de dire que la situation s'est suffisamment améliorée dans le pays pour accueillir les réfugiés.

« Je suis heureux de voir que la guerre est terminée et que la population construit la paix ensemble », a déclaré Ruud Lubbers.

Depuis le mois d'octobre dernier, plus de 7 000 réfugiés sont rentrés au Libéria avec l'aide du HCR. L'agence de l'ONU pour les réfugiés a également aidé 30 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays à rentrer dans leurs communautés d'origine. Le HCR prévoit d'aider plus de 100 000 réfugiés à rentrer au Libéria cette année.

Plus de 14 années de guerres civiles presque ininterrompues, qui ont fait plus de 200 000 morts et ravagé le Libéria, ont pris fin en août 2003 avec l'exil de l'ancien chef d'Etat, Charles Taylor, au Nigeria.

Plus de 275 000 Libériens avaient fui les combats et seuls 105 000 d'entre eux sont rentrés dans leur pays.