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L'ONU ouvre un « centre de gestion de la catastrophe » à Banda Aceh

L'ONU ouvre un « centre de gestion de la catastrophe » à Banda Aceh

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Accéder aux régions les plus difficiles d'accès, apporter une aide aux personnes dans le besoin et coordonner les opérations de secours en Asie reste les grands défis de l'ONU qui ouvrira demain un « centre de gestion de la catastrophe » à Banda Aceh en Indonésie, pays qui reste, selon un responsable du Bureau des affaires humanitaires, le cœur de la crise.

« Accéder » aux régions les plus difficiles d'accès et « apporter une aide aux personnes dans le besoin » reste « notre priorité numéro un », a indiqué Kevin Kennedy, chef du service des urgences humanitaires au Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires, lors d'un point avec la presse aujourd'hui au Siège de l'ONU à New York.

« Au Sri Lanka, nous aurons atteint d'ici à ce week-end tous les personnes dans le besoin. Aux Maldives, nous disposons maintenant de l'aide alimentaire nécessaire pour nourrir plus de 50.000 personnes, dont nous avons commencé la distribution. En Somalie, nous avons des problèmes pour acheminer l'aide », a expliqué Kevin Kennedy précisant que dans ce dernier pays il était, pour des raisons géographiques et des problèmes de sécurité, « difficile de travailler ».

« L'Indonésie, en particulier l'île de Sumatra et la province d'Aceh (carte), reste le cœur de la crise et notre plus grand défi », a souligné le chef du service des urgences humanitaires.

« Nous avons été en mesure d'ouvrir un pont aérien à partir de la Malaisie, à l'aéroport de Subang, vers le port de Medan, au Nord-Est de Sumatra, en Indonésie. Cela veut dire que les avions gros porteurs peuvent acheminer de grandes quantités d'aide vers la région, les déposer en Malaisie afin qu'ils soient rechargés sur de plus petits avions en partance vers Sumatra », a expliqué Kevin Kennedy.

La mise en place des ponts aériens et l'augmentation du personnel sur le terrain devraient faciliter les efforts, a-t-il souligné précisant qu'à Banda Aceh, on comptait maintenant 50 membres internationaux de l'ONU, près de 200 membres internationaux d'organisation non gouvernementales (ONG) et de la Croix-Rouge et des centaines de membres du personnel local.

Autre défi soulevé par Kevin Kennedy : la mise en place d'un mécanisme de coordination qui pourra permettre aux pays frappés par les tsunamis, aux 11 pays qui fournissent une aide militaire, aux agences de l'ONU, à la Croix-Rouge et aux 440 ONG présentes sur le terrain de travailler ensemble.

« En Indonésie, nous avons mis en place, avec le gouvernement indonésien, 'un centre de gestion de la catastrophe' qui sera opérationnel demain et où travailleront ensemble personnel international et indonésien », a annoncé le chef du service des urgences humanitaires.

Les onze pays qui fournissent une assistance militaires sont : l'Inde, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Australie, la Malaisie, Singapour, l'Allemagne, la France, la Corée et le Pakistan.

imageRetransmission de la conférence de presse [38 mins]