Quatorze jours de détention pour les otages de l'ONU en Afghanistan
Le porte-parole de la Mission de l'ONU a évoqué l'enthousiasme suscité par le résultat des élections chez les trois collaborateurs de l'ONU retenus en otages depuis 14 jours, appelé une fois encore à leur remise en liberté et indiqué suivre de près les efforts soutenus des autorités afghanes.
« Il y a deux semaines, Annetta Flanigan, Shqipe Hebibi et Angelito Nayan étaient enlevés à Kaboul », a rappelé aujourd'hui le porte-parole de la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Afghanistan (MANUA), Manoel de Almeida e Silva, au cours d'une rencontre avec la presse qui avait lieu aujourd'hui dans la capitale afghane.
« Que faisaient-ils ce jour-là ? Ils vaquaient à leurs affaires, se rendaient de chez eux au travail comme ils l'ont fait chaque jour depuis qu'ils sont arrivés dans ce pays », a évoqué Manoel de Almeida qui s'est souvenu à quel point ils avaient été heureux de la réaction des Afghans se réjouissant des résultats des élections qui venaient d'être saluées comme un succès par le Conseil de sécurité de l'ONU.
« Le 28 octobre, à l'heure du déjeuner, cet enthousiasme, ce sentiment de faire partie d'une équipe, de travailler pour quelque chose d'important a été stoppé net », a fait observer le porte-parole de la MANUA qui a ajouté : « Il ne fait aucun doute que les 14 jours écoulés ont été les plus longs dans les vies de Lito, Shqipe, Annetta, leurs familles, leurs amis et leurs collègues. »
Les multiples expression de soutien et de solidarité que nous avons reçues en provenance de tout l'Afghanistan nous ont rendus humbles et reconnaissants, a poursuivi Manoel de Almeida qui a également exprimé la reconnaissance de la Mission à l'égard du dévouement et des efforts soutenus des autorités.
Il a demandé à nouveau à ceux qui les gardent en captivité de les remettre en liberté sains et saufs.
« Nous suivons attentivement ce qu'ils font et les aidons de toutes les façons possibles », a-t-il déclaré.