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De nouveaux transferts forcés au Darfour évités par l'OIM

De nouveaux transferts forcés au Darfour évités par l'OIM

L'envoi d'une mission par l'Organisation internationale pour les migrations d'une mission d'Otash au Darfour, a évité une autre opération de transfert forcé des personnes déplacées résidant dans le camp, a indiqué aujourd'hui un porte-parole de l'agence.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué aujourd'hui que, réagissant aux informations faisant état de transferts forcés de personnes déplacées le 2 novembre à Nyala, elle avait déployé une équipe de vérification et de contrôle dans la ville du Sud-Darfour le 3 novembre.

Le déploiement rapide de cette équipe de cinq personnes a suffi à éviter une seconde opération de déplacement forcé au camp d'Otash, selon les informations apportées aujourd'hui par le porte-parole de l'OIM à Genève, Niurka Pineiro.

Dans un communiqué (en anglais) publié sur le site Internet de l'OIM, l'organisation rappelle que le protocole d'accord signé entre l'organisation, le ministre des Affaires étrangères du Soudan et l'ONU lui confie la responsabilité de s'assurer que les retours des personnes déplacées dans leurs lieux d'origine, au Darfour, sont à la fois volontaires et appropriés (voir à ce sujet notre dépêche du 26 octobre.)

L'OIM indique que, même si des transferts forcés ne s'étaient pas produits dans le camp d'Otash qui abrite des milliers de personnes déplacées, la tension y demeurait vive.

Elle indique avoir décidé du déploiement d'une équipe de vérification et de contrôle dans le camp d'Otash après avoir appris qu'à l'aube du 2 novembre dernier, 2 000 personnes déplacées du camp d'Al Geer, situé alors dans la ville même de Nyala, avaient été forcées de monter à bord de camions et transportées dans un nouveau camp, Al Sureif, à environ 4 Km en dehors de Nyala, d'autres résidents du camp d'Al Geer ayant été dispersés dans la ville de Nyala.