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Attaque de Tel Aviv, morts d'enfants palestiniens : Kofi Annan condamne et dit sa peine

Attaque de Tel Aviv, morts d'enfants palestiniens : Kofi Annan condamne et dit sa peine

Kofi Annan
Dans deux déclarations séparées, le Secrétaire général de l'ONU a condamné aujourd'hui l'attaque terroriste qui a frappé un marché à Tel Aviv, et appelé Israël à enquêter sur la mort de deux enfants palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, jeudi et samedi dernier.

Dans une déclaration transmise aujourd'hui par son porte-parole, le Secrétaire général, Kofi Annan, a apporté son appui au message publié par son Envoyé spécial, Terje Roed-Larsen, condamnant l'attaque suicide qui a eu lieu aujourd'hui à Tel Aviv (voir notre dépêche d'aujourd'hui).

Le Secrétaire général « réitère son opposition inébranlable et exprimée de longue date à l'égard de toutes les actes de terrorisme, de quelque partie qu'ils émanent ».

Par ailleurs, une déclaration séparée transmise également aujourd'hui par son porte-parole fait part de la peine duSecrétaire général à l'annonce de la mort de deux enfants palestiniens « survenue, au cours de ces derniers jours, lors de la poursuite des opérations des forces de défense israéliennes dans le territoire palestinien occupé. »

Précisant que cette mort faisait suite à celle de deux autres enfants palestiniens, il a évoqué le décès de Rania Iyad Aram, âgée de neuf ans et « tuée jeudi par un tir d'armes à feu alors qu'elle se rendait à son école dans le quartier de Khan Younis à Gaza » et celui d'Ibrahim Mohammed Kmileh, tué à 12 ans, samedi matin, « dans un camp de réfugiés à Djénine en Cisjordanie alors que deux garçons étaient blessés. »

« Le Secrétaire général attend du Gouvernement d'Israël qu'il lance une enquête rigoureuse sur ces incidents et que les résultats soient rendus publics », précise la déclaration.

Par ailleurs, Kofi Annan réitère son appel au Gouvernement d'Israël pour qu'il prenne des mesures efficaces afin d'éviter tout risque aux civils palestiniens et à faire particulièrement attention à la protection des enfants, appelant « les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue et de responsabilité pendant cette période critique ».

Le 13 octobre dernier, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA selon son acronyme anglais) avait annoncé la mort d'une petite fille de 9 ans, Ghabeer Jaber Mokheimer, décédée des suites des blessures provoquées par une balle tirée depuis une position israélienne située à l'extérieur du camp de Khan Younis où elle se trouvait à l'école.

Ce décès survenait après celui d'une autre élève de 10 ans, Raghda Adnan Al-Assar, tuée dans les mêmes circonstances, le 7 septembre dernier (voir notre dépêche du 13 octobre).

« Que deux enfants soient tués par balle alors qu'ils sont assis à leurs bureaux dans des écoles de l'UNRWA est terrible de tous les points de vue. Les écoles devraient être des havres de paix », avait-il fait observer.