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Kofi Annan en faveur de la proposition du Chancelier britannique sur l'aide au développement

Kofi Annan en faveur de la proposition du Chancelier britannique sur l'aide au développement

Kofi Annan
Dans une déclaration rendue publique ce matin, le Secrétaire général de l'ONU indique appuyer la proposition du Chancelier britannique, Gordon Brown, de créer un mécanisme financier international susceptible de doubler l'aide aux pays en développement et de la porter à 100 milliard de dollars par an.

Dans une déclaration rendue publique ce matin, le Secrétaire général de l'ONU indique appuyer la proposition du Chancelier britannique, Gordon Brown, de créer un mécanisme financier international susceptible de doubler l'aide aux pays en développement et de la porter à 100 milliards de dollars par an.

“Je vais rencontrer cet après-midi le Chancelier de l'Echiquier, Gordon Brown, cet après-midi » avec lequel j'ai l'intention de discuter du Sommet de l'Assemblée générale l'année prochaine, pendant lequel seront passés en revue les Objectifs de développement du Millénaire », indique dans une déclaration rendue publique ce matin, heure de New York, le Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, qui après la Chine et l'Irlande, fait étape au Royaume-Uni.

Nombre de ces objectifs, et parmi eux la réduction de moitié de la pauvreté d'ici à 2015 sont loin d'être atteints, rappelle Kofi Annan, dans ce texte transmis par les services de son porte-parole.

Il y fait part de son intention de demander au Chancelier et au Gouvernement britannique de tirer avantage du fait que le Royaume-Uni présidera prochainement le G8 [l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, et la Russie, plus l'Union européenne] et l'Union européenne et d'oeuvrer aux nécessaires percées politiques et à la mise en place des ressources supplémentaires nécessaires à la réalisation de ces objectifs.

« Dans ce contexte, j'appuierai les donateurs du G7 [l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, et la Russie] qui examinent sérieusement la proposition du Chancelier consistant en la mise en place d'un mécanisme financier international permettant de multiplier par deux les flux de l'aide destinée au monde en développement, l'amenant à des niveaux pouvant aller jusqu'à 100 milliards de dollars par an. »