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Israël reconnaît que le chauffeur de l'ambulance de l'UNRWA transportait un brancard

Israël reconnaît que le chauffeur de l'ambulance de l'UNRWA transportait un brancard

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Le Gouvernement d'Israël a reconnu que la vidéo sur laquelle figurait une ambulance de l'UNRWA montrait en réalité le conducteur de l'ambulance en train de transporter un brancard et pas une roquette, a annoncé aujourd'hui le Secrétaire général de l'ONU.

Dans une déclaration communiquée par son porte-parole, Kofi Annan se déclare déterminé à empêcher l'utilisation illégale des véhicules ou des installations de l'ONU par des militants mais indique aussi que, dans l'hypothèse oà de nouveaux problèmes surviendraient, il s'attendait à ce que le Gouvernement d'Israël en fasse part à l'ONU par les voies diplomatiques habituelles de façon à ce que la question puisse faire l'objet d'une enquête.

Réagissant aux reportages diffusés dans les médias montrant un conducteur d'une ambulance de l'UNRWA, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, photographié par un avion autopiloté dit « drone » en train de charger ce que les autorités israéliennes présentaient comme une roquette Qassam, le Secrétaire général de l'ONU avait décidé d'envoyer une équipe enquêter sur place ( voir notre dépêche dépêche du 4 octobre).

Cette décision faisait également suite aux vives réactions du chef de l'UNRWA, le Commissaire général Peter Hansen qui affirmait qu'après avoir examiné l'enregistrement des images et interrogé le conducteur de l'ambulance, l'agence était parvenue à la conclusion qu'il s'agissait d'un brancard replié.

Dans une lettre ouverte, Peter Hansen indiquait avoir beaucoup de mal à croire que, compte tenu des moyens technologiques dont disposent les Forces de défense israéliennes, elles n'aient pu faire la différence entre une roquette et un brancard.

Il en concluait qu'il s'agissait d'allégations malveillantes et qu'en « incitant les soldats sur le terrain (ou dans les airs) à penser que l'UNRWA et d'autres véhicules humanitaires transportaient des terroristes », les autorités israéliennes mettaient encore davantage en danger le personnel intervenant dans les zones de combat, notamment actuellement dans le Nord de la bande de Gaza où sévissaient les combats.