L'ONU reprécise sa position sur l'Iraq

Commentant les déclarations du Secrétaire général qui estime qu'il sera extrêmement difficile d'organiser des élections en janvier si la situation ne s'améliore pas, le porte-parole de l'ONU a indiqué que l'Organisation continuait à œuvrer avec les Iraquiens pour qu'elles aient bel et bien lieu.

Commentant les déclarations du Secrétaire général qui estime qu'il sera extrêmement difficile d'organiser des élections en janvier si la situation ne s'améliore pas, le porte-parole de l'ONU a indiqué que l'Organisation continuait à œuvrer avec les Iraquiens pour qu'elles aient bel et bien.

En réponse aux questions de la presse, le porte-parole de l'ONU a indiqué aujourd'hui que la position exprimée à la BBC par le Secrétaire général était que, faute d'amélioration des conditions de sécurité en Iraq, il serait extrêmement difficile, si ce n'est impossible, d'organiser des élections crédibles en janvier.

« Et c'est effectivement sa position », a ajouté Fred Eckhard.

Il a toutefois souligné que l'ONU espérait que la situation allait s'améliorer en matière de sécurité, que la situation politique inclurait un plus grand nombre d'acteurs et permettrait un retour à la normale.

Interrogé sur l'évaluation de l'ONU de la situation de la sécurité en Iraq, le porte-parole a fait observer que la présence de l'Organisation était trop limitée pour qu'elle puisse évaluer la situation pour l'ensemble du pays et qu'elle devait se fier aux évaluations effectuées par d'autres qui se trouvaient sur le terrain. Selon les informations parues dans les médias, la situation n'est pas bonne, a-t-il noté.

Il n'en reste pas moins que l'ONU travaille avec les Iraquiens y compris dans le cadre électoral et continuera à le faire de l'intérieur ou de l'extérieur de l'Iraq, a souligné Fred Eckhard.

Il a déclaré, en réponse à une question, ne pas avoir connaissance de plan de substitution à l'actuel programme électoral, lequel, élaboré avec l'aide de l'ONU, permettra de tenir des élections équitables, si toutefois la sécurité le permet, a-t-il fait valoir.

A une demande de précisions sur la nature de la présence de l'ONU en Iraq, Fred Eckhard a indiqué que le Représentant spécial Ashraf Qazi y avait un service politique et que s'y trouvait un certain nombre d'employés électoraux, humanitaires et du personnel de sécurité.

Toujours à propos des activités de l'ONU en Iraq, le porte-parole a indiqué que le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) avait repris ses opérations de rapatriement de réfugiés iraquiens en provenance d'Iran et que son premier convoi depuis plus d'un mois était arrivé à Bassora, plus tôt dans la semaine.

L'agence n'encourage actuellement pas les rapatriements des Iraquiens qui se trouvent à l'étranger car elle estime que le pays n'est pas encore prêt à absorber des retours en grand nombre mais elle apporte son assistance aux réfugiés des pays voisins qui veulent à toute fin rentrer chez malgré des conditions défavorables, a exposé Fred Eckhard.

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