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Faire progresser la réforme du Conseil de sécurité est possible, affirme le Président de l'Assemblée générale

Faire progresser la réforme du Conseil de sécurité est possible, affirme le Président de l'Assemblée générale

Le Président de l'Assemblée général a indiqué attendre la contribution de tous les Etats au renforcement de l'ONU et de l'Assemblée générale et a indiqué que réformer le Conseil de sécurité n'avait rien d'une nouveauté en référence au premier élargissement du Conseil dont la composition était passée en 1963 de 11 à 15 membres.

Le Président de l'Assemblée générale Ministre d'État du Gabon, Jean Ping, a déclaré, aujourd'hui au cours d'une conférence de presse attendre de tous les États Membres, dont le Président des États-Unis qui doit ouvrir le débat général de l'Assemblée générale, le 21 septembre prochain, qu'ils contribuent tous au renforcement de l'ONU et en particulier de l'Assemblée générale.

« Il est des questions comme le terrorisme, l'environnement et le développement durable qui doivent être traitées dans un cadre universel. La revitalisation de l'Assemblée générale est une chose essentielle qui passe aussi par une couverture plus large de ces activités », a-t-il fait valoir.

A propos de la réforme du Conseil de sécurité, il a appelé les États Membres faire progresser une question « inscrite à l'ordre du jour depuis 1993 », rappelant que « ce n'était pas la première fois que le Conseil subissait une réforme », a-t-il ajouté faisant allusion à celle de 1963 qui a fait passer le nombre de ses membres de 11 à 15.

Sur à la désignation de son pays à la présidence de la 59e session de l'Assemblée générale, il a indiqué que la décision de nommer le Gabon à ce poste remontait à 2002, faisant remarquer à ce sujet que des cinq groupes sous-régionaux que compte le continent africain, seule l'Afrique centrale n'avait pas encore présidé l'Assemblée générale.

En ce qui concerne la situation au Darfour, il a mis en garde contre la tentation « d'ajouter à la confusion », compte tenu du nombre d'acteurs déjà impliqués dans le règlement du conflit dans la région, notamment l'Union africaine et son Conseil pour la paix et la sécurité dont le Gabon est Membre.

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