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Dernière séance de sa 58e session : l'Assemblée générale approuve l'accord avec la CPI

Dernière séance de sa 58e session : l'Assemblée générale approuve l'accord avec la CPI

Julian R. Hunte
Pour sa dernière réunion au titre de sa 58e session et à la veille du démarrage des grandes réunions qui marquent le début de chaque nouvelle session, l'Assemblée générale a approuvé l'accord qui régit les relations de l'ONU et de la Cour pénale internationale et a maintenu à son ordre du jour la question de l'élargissement du Conseil de sécurité.

La réforme du Conseil de sécurité peut, et doit être menée à bon terme, a déclaré Julian Hunte, qui a représenté son pays Sainte Lucie, à la présidence de la 58e session de l'Assemblée générale de l'ONU qui tenait aujourd'hui sa dernière séance. Il a ajouté qu'il avait fait le maximum pour faire participer tous les États Membres à ses travaux et a appelé les États membres de l'ONU à faire preuve d'ouverture d'esprit et de volonté de coopération de façon à ce que les voix de tous les groupes de pays soient entendues.

L'Assemblée générale avait auparavant décidé que la question de la représentation équitable au Conseil de sécurité et de l'augmentation du nombre de ses membres, qui a figuré à son ordre du jour chaque année depuis 1994, continuerait à être débattue au cours de sa 59ème session qui s'ouvre demain mardi 14 septembre.

Au cours de cette dernière réunion avant le démarrage de sa nouvelle session, l'Assemblée a approuvé le projet d'accord qui régira les relations entre l'Organisation des Nations Unies et la Cour pénale internationale (CPI). Aux termes d'une résolution présentée par les Pays-Bas, pays hôte de la CPI, adoptée sans vote, elle décide d'appliquer provisoirement l'Accord, paraphé le 7 juin dernier à La Haye et approuvé par l'Assemblée des États membres de la Cour lors de sa troisième session, le 7 septembre, en attendant son entrée en vigueur.

Le délégué des Etats-Unis a déclaré ne pouvoir se joindre à ce consensus, arguant du fait qu'il affaiblissait le mandat du Conseil de sécurité et qu'il refusait de voir ses troupes et ses ressortissants soumis au statut d'une cour qui pourrait être utilisée à des fins politiques.

M. Julian Hunte a conclu en indiquant avoir étroitement travaillé avec le Président de la nouvelle session qui débute demain, le ministre des Affaires étrangères du Gabon, M. Jean Ping, de telle sorte que la transition s'opère en douceur.