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Meurtre d'un journaliste en Iraq : un des conflits les plus sanglants pour la profession

Meurtre d'un journaliste en Iraq : un des conflits les plus sanglants pour la profession

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Le meurtre du journaliste italien Enzo Baldoni a été condamné au plus haut niveau par l'UNESCO, l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture, qui a exprimé son indignation devant le nombre grandissant des violences perpétrées contre les professionnels des médias dans ce pays.

Le meurtre du journaliste italien Enzo Baldoni a été condamné au plus haut niveau par l'UNESCO, l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture, qui a exprimé son indignation devant le nombre grandissant des violences perpétrées contre les professionnels des médias dans ce pays.

Le directeur général de l'Organisation pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, s'est déclaré indigné, dans un communiqué de l'agence publié samedi, par le meurtre d'Enzo Baldoni et de son traducteur et a ajouté qu'il condamnait «ce mépris de la vie des civils et des valeurs humaines les plus fondamentales. »

« Ces meurtres de sang-froid perpétrés sur des journalistes dévoués à leur mission, qui consiste à informer le public dans des conditions difficiles, ainsi que sur leurs collaborateurs sont d'un cynisme indescriptible », a poursuivi M. Matsuura qui a ajouté qu'il « espérait vivement que l'opinion publique prendrait conscience du fait que les auteurs de tels crimes ne pouvaient être associés à la construction d'une démocratie fondée sur l'Etat de droit et le respect des droits de l'homme. »

Selon l'International News Safety Institute (INSI), 51 journalistes et professionnels des médias ont été tués en Iraq ces 17 derniers mois, ce qui fait de ce conflit l'un des plus sanglants pour la profession, indique l'UNESCO.

Son directeur général « a rendu hommage au courage et au dévouement des journalistes iraqiens et internationaux, et à leurs collaborateurs » et a jugé « encourageant de constater que malgré le lourd tribut qu'ils payent, leur engagement reste inébranlable. »

« La libre circulation de l'information est essentielle à la démocratie et j'espère que toutes les mesures possibles seront prises afin que les journalistes puissent continuer à exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité », a également déclaré M. Matsuura.