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L'assassinat d'un troisième journaliste aux Philippines condamné par l'UNESCO

L'assassinat d'un troisième journaliste aux Philippines condamné par l'UNESCO

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Le directeur général de l'agence de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture a condamné aujourd'hui l'assassinat de Roger Mariano, journaliste de radio à Laoag, dans le Nord des Philippines, tué le 31 juillet, le troisième en un an.

Troisième journaliste à avoir trouvé la mort aux Philippines cette année et le 46e depuis la restauration de la démocratie en 1986, Roger Mariano, journaliste à la DZJC-Aksyon Radio, a été assassiné par balle peu après avoir quitté la station de radio. Les auteurs du crime n'ont pas été identifiés, indique aujourd'hui un communiqué de l'Organisation pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

«Il s'agit d'une tentative sanglante de réduire au silence une voix critique », a déclaré son directeur général, Koïchiro Matsuura, avant de poursuivre : « Il est essentiel que les auteurs de cet acte de lâcheté soient poursuivis devant la justice. »

« Les liens existant entre la presse libre et indépendante et la démocratie ne doivent pas être sous-estimés. Les intimidations et les assassinats de journalistes constituent un crime non seulement contre les individus ciblés, mais aussi contre l'ensemble de la société », a-t-il conclu.

L'UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui a un mandat pour défendre la liberté d'expression et la liberté de la presse. L'article 1 de son Acte constitutif déclare que l'Organisation se propose «d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ».