Kofi Annan referme le dossier accusant le chef de l'agence pour les réfugiés de harcèlement
N'ayant pu faire corroborer les allégations de harcèlement sexuel portées contre le Haut Commissaire pour les réfugiés, le Secrétaire général de l'ONU a décidé de ne pas donner suite à la plainte déposée par une de ses collaboratrices.
Le Secrétaire général a pris sa décision après un examen attentif du rapport effectué par le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) concernant la plainte déposé contre le Haut Commissaire pour les réfugiés, Ruud Lubbers, et après avoir pris en compte la réponse de M. Lubbers à ce rapport, a indiqué aujourd'hui le porte-parole de l'ONU à New York, Stéphane Dujarric.
Il a ajouté que Kofi Annan avait écrit à M. Lubbers pour lui faire part de ses préoccupations et avait dépêché à Genève, siège du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR), la Secrétaire général adjoint à la gestion, Catherine Bertini avec pour mission de s'entretenir avec le Haut Commissaire et son personnel « de façon à les aider à recréer la confiance. »
A la question concernant une éventuelle démission, volontaire ou réclamée, de M. Lubbers, Stéphane Dujarric a indiqué n'être au courant de rien de tel.
« Le Secrétaire général considère que l'affaire est close », a-t-il ajouté.
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