Kofi Annan exprime son « total soutien » envers son Coordonnateur spécial pour la paix au Moyen Orient
Au lendemain d'une séance du Conseil de sécurité consacrée à la question israélo-palestinienne, « le Secrétaire général souhaite exprimer son total soutien et sa confiance à M. Terje Roed-Larsen », son envoyé spécial au Moyen-Orient, indique un communiqué paru aujourd'hui.
« En tant que Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient et Représentant personnel du Secrétaire général auprès de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de l'Autorité palestinienne, M. Roed-Larsen s'exprime en son nom » a aujourd'hui dans un communiqué le porte-parole de l'ONU.
« L'intention de M. Roed-Larsen, lors de son exposé devant le Conseil de sécurité, le 13 juillet, était de transmettre les préoccupations existant au sein du Quatuor, et, plus largement, de la communauté internationale, quant au défaut de mise en oeuvre, par les deux parties, de leurs obligations découlant de la Feuille de route. »
« Un consensus existe au sein du Quatuor, selon lequel l'Autorité palestinienne doit mener à bien son processus de réforme, notamment en accordant au Premier ministre palestinien de véritable pouvoirs ; le Gouvernement israélien doit démanteler ses colonies et geler les implantations, et les deux parties doivent revenir à la table des négociations », poursuit la déclaration.
« Le Secrétaire général estime que les parties doivent se concentrer sur les questions à régler immédiatement afin d'oeuvrer en faveur d'un règlement global juste et durable dont le besoin se fait urgemment sentir ».
Hier, lors d'un exposé devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Terje Roed-Larsen, après avoir rappelé que le Gouvernement israélien n'avait pas progressé au regard de sa principale obligation qui est de démanteler les colonies avancées de peuplement, avait indiqué que l'Autorité palestinienne, « en dépit des promesses constantes de ses dirigeants, n'avait effectué aucun progrès au regard de son obligation majeure : agir immédiatement sur le terrain pour mettre fin à la violence et à la terreur pas plus que pour réformer et réorganiser l'Autorité palestinienne. »
M. Roed-Larsen avait aussi prévenu que « si les deux parties n'agissaient pas immédiatement pour mettre fin à ce terrible bain de sang [...], d'ici au prochain compte-rendu auprès du Conseil de sécurité, d'autres personnes qui traversent actuellement les rues d'Israël ou sont assises chez elles en Palestine, auront été tuées. »