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La 27e session FAO/OMS en matière de normes alimentaires démarre ses travaux

La 27e session FAO/OMS en matière de normes alimentaires démarre ses travaux

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La Commission du Codex Alimentarius, la plus haute instance internationale en matière de normes alimentaires, ouvre aujourd'hui sa 27e session, qui se tiendra jusqu'au au 3 juillet 2004 à Genève, pour intégrer les dernières recommandations des agences de l'ONU en matière d'alimentation et de santé sur la qualité et la salubrité des aliments.

La Commission du Codex Alimentarius a été créée au début des années 1960 par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) afin d'élaborer des normes alimentaires, des lignes directrices et d'autres textes tels que des Codes d'usages, dans le cadre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires.

« La Commission du Codex devrait approuver un Code de bonne conduite sur l'alimentation animale qui établirait un système de sécurité sanitaire pour les animaux destinés à l'alimentation. Couvrant l'ensemble de la chaîne alimentaire, Ce Code prendrait en compte les différents problèmes environnementaux et de santé animale afin de minimiser les risques sur la santé du consommateur », indique le communiqué.

La Commission du Codex devrait également approuver le démarrage des travaux de révision de la norme - vieille de 23 ans - sur le Code d'usages international recommandé pour les aliments pour nourrissons et enfants. Elle pourrait, par ailleurs, remettre sur pied le Groupe de travail intergouvernemental ad hoc sur les aliments dérivés des biotechnologies, au regard à la fois des changements technologiques rapides et de l'intérêt croissant des consommateurs en ce qui concerne le risque OGM.

« La Commission, qui se réunit habituellement tous les deux ans, a décidé de se réunir désormais tous les ans afin d'accélérer ainsi le rythme de ses travaux et de mieux répondre aux demandes croissantes des Etats membres » indique la FAO laquelle, en mai dernier, avait lancé sur Internet un Portail international sur la sécurité sanitaire des aliments et la santé animale et végétale.

En 2003, l'Assemblée Mondiale de la Santé avait invité le Codex à faire preuve de « plus d'efficience en matière de gestion des risques de santé. »

La sécurité sanitaire des aliments étant inséparable de son contexte - la chaîne alimentaire qui commence à la ferme et finit dans l'assiette du consommateur - la FAO et l'OMS ont invité la Commission du Codex à trouver des moyens supplémentaires pour éliminer les risques tout au long de cette chaîne.

Quant à la mise en oeuvre des normes adoptées, « la participation de tous les pays aux travaux du Codex, y compris les pays en développement, est essentielle dès lors qu'il s'agit d'établir des normes de sécurité et de salubrité des aliments », indique la FAO, qui précise que depuis mars 2004, le Fonds fiduciaire FAO/OMS pour le renforcement de la participation des pays au Codex a permis à neuf pays de participer aux réunions du comité technique et à plus de 30 pays de participer à la session actuelle de la Commission.

"L'amélioration du processus de prise de décision au sein du Codex ne consiste pas seulement à se rendre à des réunions. La participation doit être effective. En d'autres termes, il convient de renforcer les compétences afin que les pays soient en mesure d'élaborer et de gérer des systèmes de contrôle des aliments", a déclaré M. Hartwig de Haen, Sous-Directeur général de la FAO, Département économique et social.

Les programmes d'assistance technique de la FAO et de l'OMS appuient les efforts déployés par les pays en développement pour renforcer leurs systèmes nationaux de sécurité des aliments afin de protéger les consommateurs tout en participant sur un pied d'égalité au commerce mondial.

Les 170 pays membres du Codex Alimentarius sont également membres de la FAO et/ou de l'OMS, de même que la Communauté européenne.

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