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R. D. du Congo : le Conseil de sécurité met en garde contre toute tentative de prise de pouvoir par la force

R. D. du Congo : le Conseil de sécurité met en garde contre toute tentative de prise de pouvoir par la force

L'ambassadeur Lauro Baja
Le Conseil de sécurité a condamné, mardi, la mort de civils innocents et les violations des droits de l'homme survenues dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Il a également mis en garde toutes les parties « contre toute tentative de prise de pouvoir par la force ».

Le Conseil de sécurité a condamné, mardi, la mort de civils innocents et les violations des droits de l'homme survenues dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) (carte). Il a également mis en garde toutes les parties « contre toute tentative de prise de pouvoir par la force ».

« Ceux qui sont responsables d'atrocités et de violations des droits de l'homme doivent en rendre compte, et le Gouvernement d'unité nationale et de transition doit prendre des mesures immédiates, avec l'appui de la communauté internationale, pour mettre fin au climat actuel d'impunité », a affirmé, dans une déclaration, le Président du Conseil de sécurité, le Philippin Lauro L. Baja, demandant à ce que ces exactions soient l'objet d'une enquête.

« Le Conseil de sécurité réitère sa vive préoccupation devant la poursuite des violences et de l'instabilité dans l'est de la République démocratique du Congo et devant des rapports faisant état de menaces à l'encontre du processus de paix et de transition », a affirmé M. Baja. « Il condamne dans les termes les plus vigoureux toute implication de forces extérieures en République démocratique du Congo ».

Le Conseil « appelle instamment toutes les parties congolaises à demeurer pleinement engagées dans le processus de paix de l'Accord global et inclusif, et à respecter le Gouvernement d'unité nationale et de transition » et « exhorte toutes les parties à ne faire aucune déclaration ou action qui pourrait attiser la situation, y compris par le soutien à des éléments armés ».

Le Conseil, qui « met en garde toutes les parties contre toute tentative de s'engager dans des actes de guerre ou des violations de l'embargo imposé par la résolution 1493 (2003), dans l'est de la République démocratique du Congo », invite le Secrétaire général « à déterminer précisément le besoin d'une éventuelle capacité de réaction rapide pour la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). »