La diversification de l'élevage lancée par la FAO au Tchad présentée en juin à Istambul

"Depuis son lancement en novembre 2000, le projet de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) au Tchad a amélioré la sécurité alimentaire en offrant aux agriculteurs pauvres un accès au crédit, aux biens et services et aux marchés. C'est devenu un modèle pour les autres programmes PSSA de toute l'Afrique subsaharienne", explique Mme Guerne Bleich.
Par sécurité alimentaire, on entend à la fois des apports alimentaires suffisants au niveau individuel et des disponibilités vivrières adéquates à l'échelon national, indique un communiqué de la FAO publié aujourd'hui. Elle s'obtient lorsque les populations pauvres et vulnérables ont un accès physique et économique à la nourriture et lorsque les ménages ont une base de moyens d'existence durables.
La diversification des systèmes de production dans le cadre du PSSA fait intervenir l'aquaculture, l'élevage de petits animaux (volaille, ovins, caprins, porcins, etc.) et les cultures arboricoles. Dans le cas du Tchad, elle porte sur les petits animaux et utilise des races indigènes.
Le PSSA a été lancé par la FAO en 1994 dans le but d'aider les pays à faible revenu et à déficit vivrier à améliorer leur situation de sécurité alimentaire tant au niveau national que des ménages.