Droits de l'homme : se souvenir des journalistes morts, s'assurer de la liberté d'action des autres
Les chiffres dénombrant les journalistes tués, emprisonnés, agressés, menacés, disparus, harcelés, témoignent, selon le Haut Commissaire aux droits de l'homme par intérim, M. Bertrand Ramcharan, du fait que dans nombre de pays, ceux qui ont le pouvoir ne sont pas disposés à rendre compte de leurs actes.
« Ils ne peuvent tolérer des populations informées et ne sont pas prêts à accepter la libre circulation des idées. Ils étouffent tout débat, mais aussi la démocratie et le développement durable », a déclaré M. Ramcharan.
Il a souligné qu'en cette Journée mondiale de la liberté de la presse, il fallait non seulement se souvenir de ceux qui ont été tués ou menacés pour avoir fait leur métier, mais également s'assurer que des millions d'autres voix, aussi dissonantes et dissidentes soient-elles, puissent continuer de se faire entendre pour dénoncer, informer, rapporter et éduquer librement.