L'actualité mondiale Un regard humain

Publication des derniers indicateurs mondiaux sur l'éducation de l'UNESCO

Publication des derniers indicateurs mondiaux sur l'éducation de l'UNESCO

media:entermedia_image:312167ed-05d8-4ebe-9030-f36f747b0f24
Selon l'édition 2004 du Recueil de données mondiales sur l'éducation de l'agence de l'ONU pour l'éducation, un enfant en Finlande, en Nouvelle-Zélande ou en Norvège, peut espérer recevoir plus de 17 années d'enseignement soit presque deux fois plus qu'au Bangladesh ou au Myanmar et quatre fois plus qu'au Niger ou au Burkina Faso.

Cette nouvelle édition du Recueil, publiée par l'Institut de statistiques de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et disponible en ligne sur le site de l'agence à partir d'aujourd'hui, présente les derniers indicateurs mondiaux sur l'éducation, parmi lesquels on trouve par exemple l'espérance de scolarisation, qui mesure le nombre d'années scolaires qu'un enfant, en moyenne, est susceptible de passer dans le système éducatif.

Cet indicateur montre que les enfants d'Europe, d'Amérique du Sud et d'Océanie, passent le plus de temps à l'école, avec une moyenne d'espérance de scolarisation, du primaire au secondaire, supérieure à 12 ans, suivi des enfants nord-américains, avec une moyenne d'un peu plus de 11 ans tandis qu'en Asie, cette espérance de scolarisation passe, en moyenne, à neuf ans.

En Afrique, la moyenne est de 7,6 ans. La plus faible espérance de scolarisation au monde, qui dépassait à peine deux ans pour l'année scolaire 2001-2002, est celle de l'Afghanistan.

Malgré ces disparités entre les pays et les régions, les chiffres traduisent une participation accrue dans le primaire et le secondaire depuis dix ans, et cela partout dans le monde. Les changements les plus significatifs, d'après le Recueil, se sont produits en Afrique où un certain nombre de pays ont vu l'espérance de scolarisation augmenter de deux ou trois ans, voire de plus de quatre ans en Ouganda et aux Comores.

Dans un petit nombre de pays, l'espérance de scolarisation a en revanche diminué. « La situation la plus dramatique est celle du Congo, relève le Recueil, où les taux d'inscription, du primaire au secondaire, étaient les plus élevés d'Afrique en 1990 ».

Le Recueil établit un lien clair entre l'espérance de scolarisation et la richesse nationale. Mais il montre également qu'un faible PIB ne fait pas forcément obstacle au progrès. Ainsi, Djibouti et l'Angola ont des niveaux de revenu par habitant comparables à ceux du Vietnam, du Lesotho, de l'Ouzbékistan et de la Bolivie. Pourtant, dans les deux premiers pays, la durée moyenne de scolarisation est de seulement cinq ans, contre dix au moins dans les autres.