Iraq : les équipes de l'ONU poursuivent un lent travail d'assistance à la transition

Tandis que le Conseiller spécial de l'ONU poursuit ses consultations avec différentes personnalités politiques et des représentants de la société civile, l'équipe d'assistance électorale sillonne le pays pour évaluer l'infrastructure existante sur laquelle s'appuyer pour organiser les élections.

Le Conseiller spécial de l'ONU, Lakhdar Brahimi, a poursuivi ses consultations en Iraq aujourd'hui, rencontrant tour à tour deux membres du Conseil de gouvernement, Mahmoud Othman et Samir Sumaidaie, a indiqué le porte-parole de l'ONU à New York.

Souhaitant élargir ses contacts à l'ensemble de la société iraquienne, Lakhdar Brahimi a rencontré une organisation non gouvernementale de femmes ainsi qu'un groupe de promotion des droits de l'homme. Dans les deux cas, il s'est entretenu longuement de questions relatives au transfert des pouvoirs, à la sécurité et à l'administration provisoire, a précisé le porte-parole qui a ajouté qu'il devait rencontrer plus tard dans la journée des universitaires iraquiens.

Dans une interview accordée aujourd'hui à la radio de l'ONU, le porte-parole de Lakhdar Brahimi en Iraq, Ahmad Fawzi, a indiqué que les difficultés sur le terrain « étaient multiples et que la sécurité était l'une d'entre elles. »

« Il est très difficile de se déplacer dans un tel environnement, nous espérons que cela va s'améliorer », a-t-il ajouté, tout en indiquant que cela n'avait pas empêché l'équipe d'assistance électorale de l'ONU conduite par Carina Perelli de circuler un peu partout dans le pays.

« Ils viennent juste de revenir d'Erbil et de Sulaymaniya dans le Nord aujourd'hui où ils cherchaient à évaluer quel était le cadre de travail existant et comment l'infrastructure pouvait évoluer de telle façon que des élections, telles que nous les connaissons dans le monde libre, puissent être organisées », a poursuivi Ahmad Fawzi.

« Il n'y a pas eu d'élections depuis longtemps dans l'histoire de l'Iraq », a-t-il fait remarquer. « Il faut mettre en place les institutions, le cadre juridique pour garantir les libertés de base. »

« Et c'est tout cela qui se met en place, lentement mais sûrement », a-t-il ajouté.

Ecoutez en anglais l'interview sur la radio de l'ONU