Le débat sur les droits des femmes à Genève présente toujours un tableau contrasté

Le débat sur les droits des femmes à Genève présente toujours un tableau contrasté

Trente pays et dix institutions internationales et organisations non gouvernementales sont intervenus ce matin dans le débat que la Commission des droits de l'homme consacrait ce matin à l'intégration des droits fondamentaux des femmes. Si l'on constate des améliorations, il n'en reste pas moins que dans certains pays, le vol d'un animal est considéré comme plus grave que le viol d'une femme, a fait observer l'envoyée d'une agence de l'ONU

Selon les informations fournies par la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), au cours de cette réunion de la Commission, il meurt une femme par minute des conséquences d'un manque de soins durant sa grossesse et dans le même laps de temps, 156 filles mineures sont mariées, ce qui les prive de leur droit à l'éducation.

Le représentant du Qatar, parmi d'autres, a déclaré, quant à lui, que la persistance de la violation des droits des femmes constitue une entrave au développement et ne saurait être justifiée, pas même au nom de particularités culturelles. Il a précisé que dans son pays, un référendum populaire a récemment consacré l'octroi aux femmes de tous leurs droits en tant que citoyennes, de manière à ce qu'elles puissent participer pleinement à la vie de la nation.