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L'ONU poursuit ses consultations en Haïti

L'ONU poursuit ses consultations en Haïti

Après le départ de l'ancien Président d'Haïti et la mise en place d'institutions de transition, le Conseiller spécial de l'ONU a rencontré aujourd'hui le chef de la mission de l'Organisation des Etats américains (OEA) tandis que la mission multidisciplinaire a poursuivi son évaluation des besoins dans le pays.

Au cours de leurs entretiens, le Conseiller spécial du Secrétaire général de l'ONU, Réginald Dumas et David Lee, le chef de la Mission spéciale de l'OEA en Haïti, ont passé en revue les différentes possibilités de coopération entre les deux organisations, a indiqué aujourd'hui le porte-parole de l'ONU, Fred Eckhard.

Ce matin, il avait participé en compagnie d'Hocine Medili, qui dirige la mission d'évaluation de l'ONU dans le pays, à une réunion du Premier Ministre par intérim, Gérard Latortue et les responsables des agences de l'ONU dans le pays.

M. Dumas a également rencontré dans la journée un groupe de donateurs et les représentants de la Banque mondiale et de la Inter-American Development Bank.

Hocine Medeli participait de son côté à une réunion avec les représentantes de mouvements de femmes haïtiennes avec lesquelles il devait aborder des sujets tels que le rétablissement de la paix et la violence fondée sur le sexe.

La première vague d'une mission multidisciplinaire de l'ONU composée de 16 experts en matière d'affaires politiques, militaires, logistiques et policières est partie pour Haïti le 10 mars.

La veille, l'ONU avait lancé un appel humanitaire d'urgence d'un montant de 35 millions de dollars destiné à couvrir les nouveaux besoins créés par la crise haïtienne et qui complétait par conséquent l'appel d'un montant de 84 millions de dollars, lancé en avril 2003, dans le cadre d'un Programme intégré de réaction d'urgence d'une durée de 18 mois.

Auparavant, le 29 février, le Conseil de sécurité, auquel avait été transmise une lettre de démission du Président Aristide, décidait à l'unanimité d'autoriser le déploiement immédiat en Haïti d'une force multinationale intérimaire, pour une période de trois mois au maximum, à laquelle succèdera une force de stabilisation de l'ONU.