Le Président du Costa-Rica et le Secrétaire général de l'ONU s'entretiennent de la crise haïtienne
« Chaque jour qui passe amène un nouveau bain de sang » a déclaré le Président du Costa Rica, Abel Pacheco de la Espriella, lors de la conférence de presse qui a suivi ses entretiens avec Kofi Annan.
Le Président costaricain a formulé l'espoir qu'une force multinationale serait déployée en Haïti le plus rapidement possible, sous les auspices de l'ONU. Il a insisté sur la nécessité de parvenir à un accord et s'est dit convaincu que le Président Jean-Bertrand Aristide finirait par réaliser qu'il « fallait faire quelque chose » en réponse à la violence.
Les discussions qui ont lieu entre M. Pacheco et Kofi Annan ont également porté sur la question du clonage humain, le Costa-Rica étant à la tête des pays favorables à un traité international interdisant cette pratique.
Le Président, qui entre-temps avait été rejoint par son ministre des Affaires étrangères, Roberto Tovar, a souligné que, loin d'être une position religieuse radicale, il s'agissait « d'une approche humaniste élémentaire. » Il a ajouté que la recherche cellulaire fondée sur le clonage humain n'était pas nécessaire d'un point de vue thérapeutique.