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Le chef de l'AIEA s'apprête à nouveau à se rendre en Libye

Le chef de l'AIEA s'apprête à nouveau à se rendre en Libye

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Le chef de l'agence de l'ONU pour l'énergie atomique se rendra en Libye à la fin du mois pour évaluer les progrès accomplis dans le cadre de la demande de vérification par Tripoli des activités nucléaires du pays.

Le chef de l'agence de l'ONU pour l'énergie atomique se rendra en Libye à la fin du mois pour évaluer les progrès accomplis dans le travail dans le cadre de la demande de vérification par Tripoli des activités nucléaires du pays.

La Libye a effectivement demandé à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de s'assurer que toutes ses activités nucléaires soient placées sous contrôle et utilisées à des fins exclusivement pacifiques.

Elle a donné son accord pour mener une politique de totale transparence et de complète coopération et est également d'accord pour effectuer les démarches nécessaires à la conclusion d'un Protocole additionnel à l'accord de garanties qu'elle a souscrit dans le cadre du TNP (Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires), une décision qui confèrera à l'AIEA des droits d'inspection plus étendus.

Les 23 et 24 février le directeur général de l'agence, Mohamed El Baradei, se rendra donc en Lybie pour la deuxième fois en trois mois. En décembre dernier, il était accompagné d'une équipe d'experts qui avait pu initier un processus de vérification approfondi de toutes les activités nucléaires libyennes présentes et passées.

Cette visite faisait suite à la rencontre à Vienne, le 20 décembre, de M. El Baradei et du Secrétaire adjoint au Comité général du peuple de Libye, l'ingénieur Matooq Mohamed Matooq, au cours de laquelle M. Matooq avait annoncé la décision de son pays d'éliminer « les matières, équipements et programmes pouvant amener à produire des armes internationalement interdites. »

L'agence a alors été informée que la Libye était engagée depuis plus de dix ans dans l'acquisition de capacité en matière d'enrichissement de l'uranium, ce qui incluait l'importation d'uranium naturel, d'équipements de centrifugation et de transformation et la construction d'installations pilotes de centrifugation aujourd'hui démantelées.