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Chypre : la suite des négociations prévues pour demain

Chypre : la suite des négociations prévues pour demain

Kofi Annan et les participants aux négociations sur Chypre
Les pourparlers sur le règlement de la question chypriote sur la base du plan proposé par le Secrétaire général de l'ONU, reprendront demain même si Kofi Annan aurait certainement préféré qu'ils s'achevent aujourd'hui, a indiqué aujourd'hui un porte-parole de l'ONU à New-York.

Cette seconde journée de négociations entre le dirigeant chypriote grec, Tassos Papadopoulos et le dirigeant chypriote turc, Rauf Denktash a duré environ 90 mn.

Ces pourparlers auxquels participe M. Annan, ont démarré hier au siège de l'ONU à New York avec les délégations des « parties garantes », à savoir la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni, se tenant prêtes à jouer leur rôle, comme le souhaitait le Secrétaire général.

Interrogé précisément sur ce rôle des parties garantes, le porte-parole de l'ONU à New York a indiqué qu'elles « restaient dans les coulisses prêtes à intervenir si besoin était. »

« Le Secrétaire général leur a demandé leur aide qui inclut faire pression sur les parties pour qu'elles négocient sérieusement », a-t-il précisé.

A une question lui demandant si les pourparlers devaient s'achever aujourd'hui, le porte-parole indiquait que c'était ce que le Secrétaire général préférerait mais que nul ne pouvait prévoir l'issue des discussions.

Lundi dernier, Kofi Annan avait qualifié l'occasion d'historique et souligné « les avantages économiques et sociaux considérables » que l'entrée de Chypre unie dans l'Europe apporterait à l'île.

Cette reprise des pourparlers de la question chypriote a été initiée par le Secrétaire général qui a écrit le 4 février dernier aux dirigeants chypriotes grec et turc pour les inviter, le 10 février à New York, à une reprise des négociations sur la base de son plan de paix. Il avait alors également demandé aux Premiers Ministres de la Grèce, de la Turquie et du Royaume-Uni de se faire représenter lors de cette réunion.

Ses récents contacts « pendant son voyage en Europe et par la suite » avaient encouragé Kofi Annan à prendre cette initiative, précisait la déclaration annonçant la réunion.