L'ONU envoie une équipe dans l'île indonésienne victime de tremblements de terre

Une équipe conjointe de l'ONU est arrivée hier à Nabire, la ville de la province indonésienne de Papouasie, victime d'une série de tremblements de terre, vendredi et samedi derniers, pour aider les autorités locales à évaluer les besoins et les dégâts subis.

Le réseau électrique et le système de télécommunications sont totalement anéantis, le seul moyen de communiquer étant la radio. De nombreux immeubles, maisons et autres infrastructures ont été endommagés de même que l'aéroport qui ne peut être utilisé que par des appareils légers à un seul moteur a constaté l'équipe dépêchée sur place par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Alors que 31 décès sont confirmés et que le nombre des personnes déplacées demeure incertain, l'Indonésie ouvre ses portes à l'assistance internationale mais ses propres équipes de secours sont déjà à pied d'œuvre dans la zone où des abris temporaires ont été installés et les travaux de déblaiement ont commencé, indique aujourd'hui le communiqué d'OCHA.

Ce dont ont le plus immédiatement besoin les équipes sont des poches de sang pour les transfusions, de petits groupes électrogènes, des équipements pour l'installation d'abris temporaires, des produits non alimentaires et des systèmes de purification de l'eau.

Le premier tremblement de terre, d'une ampleur évaluée entre 6,8 et 6,9, a eu lieu le 6 février à environ sept kilomètres à l'est de la ville de Nabire, dans la province de Papouasie, située à 560 kilomètres à l'ouest de la capitale provinciale de Jayapura et à environ 3 000 kilomètres de la capitale indonésienne, Jakarta.

Une seconde secousse, évaluée à 7,1 sur l'échelle de Richter, s'est produite le samedi 7 février à 73 kilomètres au sud-ouest de la ville de Nabire. D'autres secousses ont été ressenties aujourd'hui, dont l'une a atteint une ampleur de 6,6 sur l'échelle de Richter.