Kosovo : le processus de privatisation et la gestion de la KTA suscitent des inquiétudes
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU au Kosovo, Harri Holkeri, a pris bonne note de leurs inquiétudes, tout en réaffirmant que toute information sur un méfait ferait l'objet d'une enquête dans le cadre de la politique de tolérance zéro en matière de corruption qu'il entendait mener.
Il a été convenu que les conseillers juridiques du Représentant spécial, du Premier ministre et de la KTA examineraient les questions soulevées et recommanderaient les mesures à adopter pour améliorer la coopération dans le processus de privatisation.
Le 4 novembre dernier, Harri Holkeri avait mis en place un groupe spécial chargé de détecter les éventuelles activités de fraude et de corruption au sein de la Mission de l'ONU ainsi que dans les institutions fonctionnant grâce à des fonds publics. Ce groupe spécial d'enquêtes est composé de représentants du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) de l'ONU, du Bureau anti-fraude européen et de l'Unité d'enquêtes financières.