La Conférence du désarmement de l'ONU ouvre sa session 2004 le 19 janvier à Genève
La Conférence du désarmement adoptera son ordre du jour au début de la session en tenant compte des recommandations de l'Assemblée générale des Nations Unies, des propositions de ses membres et des décisions de la Conférence, indique aujourd'hui un communiqué de l'ONU à Genève.
Toutefois, comme les quatre années précédentes, la Conférence n'est pas parvenue, à l'issue de sa session de 2003, à traduire cet ordre du jour en programme de travail, en dépit d'initiatives présentées par divers membres de la Conférence, notamment le groupe dit des « Cinq Ambassadeurs », composé des ambassadeurs d'Algérie, de Belgique, du Chile, de la Colombie et de la Suède.
Cette initiative était fondée sur la proposition faite en août 2000 par l'ambassadeur du Brésil, qui était à l'époque M. Celso Amorim, aujourd'hui Ministre brésilien des relations extérieures, propose la création de quatre comités spéciaux chargés d'examiner, respectivement, les questions suivantes: les garanties négatives de sécurité, le désarmement nucléaire, un traité interdisant la production de matières fissiles pour la fabrication d'armes et autres dispositifs explosifs nucléaires, et la prévention de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique.