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Le Conseil de sécurité note les progrès en R.D. du Congo mais insiste sur la protection des droits de l'homme

Le Conseil de sécurité note les progrès en R.D. du Congo mais insiste sur la protection des droits de l'homme

Conférence de Presse de Stefan Tafrov
Le Conseil de sécurité a accueilli avec satisfaction l'amélioration des relations entre la République démocratique du Congo (RDC) et ses voisins mais a demandé à toutes les parties au conflit de faire le nécessaire pour mettre fin aux violations des droits de l'homme.

Dans une déclaration communiquée à la presse par le Président du Conseil de sécurité, l'ambassadeur bulgare, Stefan Tafrov, a indiqué que le Conseil, tout en prenant note des progrès réalisés par le Gouvernement d'unité nationale et de transition, l'a pressé d'accélérer la mise en œuvre de l'Accord de paix, notamment en adoptant un programme national de désarmement, de démobilisation, réintégration des combattants et en réformant les forces armées et de police.

Les membres du Conseil ont instamment demandé à toutes les parties, y compris le Gouvernement de la RDC, qu'elles fassent le nécessaire pour qu'il soit mis fin aux violations des droits de l'homme et que ceux qui ont commis, ordonné, sollicité, facilité de tels actes ou y ont contribué de quelque façon que ce soit, soient traduits en justice.

Ils ont également vivement insisté auprès du Gouvernement de la RDC pour qu'il conduise des consultations nationales sur la formation et la composition de la Commission Vérité et Réconciliation et qu'il adopte une loi amendée, relative à cette Commission, qui défende les principes des droits de l'homme.

Dans son exposé au Conseil sur l'évolution de la situation dans le pays, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix avait auparavant indiqué qu'il fallait que la RDC se dote de programmes d'aide aux combattants rwandais qui souhaitaient rentrer chez eux ainsi qu'aux Mai Mai qui voulaient retourner à la vie civile ou intégrer l'armée nationale.

Il a également fait valoir que d'ici aux élections de 2005, tous les groupes armées étrangers devaient avoir intégrés des programmes de désarmement-réintégration et le pays s'être doté de bons services de sécurité.