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L'esclavage n'a pas disparu, la lutte doit continuer, affirme Kofi Annan

L'esclavage n'a pas disparu, la lutte doit continuer, affirme Kofi Annan

L'esclavage n'a pas disparu, indique le Secrétaire général de l'ONU qui, en cette Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage, affirme la responsabilité particulière de l'ONU dans la lutte contre toutes les formes contemporaines d'esclavage.

L'esclavage n'a pas disparu, indique le Secrétaire général de l'ONU qui, en cette Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage, affirme la responsabilité particulière de l'ONU dans la lutte contre toutes les formes contemporaines d'esclavage.

« Il ne se passe pratiquement pas de jour sans que des nouvelles consternantes nous parviennent : victimes de formes d'esclavage anciennes ou modernes, des hommes, des femmes et des enfants sont exploités, au mépris de leur dignité et de leurs droits fondamentaux », malgré les lois d'abolition et les nombreux instruments internationaux en interdisant la pratique, fait observer le Secrétaire général de l'ONU dans son message diffusé à l'occasion de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage.

« L'Organisation des Nations Unies, dont l'acte fondateur proclame la foi de la communauté internationale dans les droits fondamentaux de l'homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, a une responsabilité particulière lorsqu'il s'agit de lutter contre toutes les formes contemporaines d'esclavage et pratiques analogues », a souligné Kofi Annan.

« Si nous voulons gagner ce combat, nous devons nous attaquer à ses causes profondes que sont la pauvreté, l'exclusion, l'illettrisme, l'ignorance et la discrimination sous toutes ses formes », a-t-il ajouté.

A cette fin, il plaide pour un renforcement de l'arsenal juridique, exhortant « les États à ratifier et à mettre en application les deux protocoles additionnels à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée – le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, et le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer. »

Il les encourage également à verser des contributions au Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d'esclavage, qui fournit une aide aux victimes de l'esclavage et de pratiques analogues.