Grands Lacs : Kofi Annan appelle à soutenir une conférence "qui ne s'est que trop faite attendre"
"On distingue dans la région une nouvelle dynamique, et il nous faut en tirer parti", a affirmé Kofi Annan lors de son intervention devant le Conseil de sécurité sur le projet de Conférence internationale dans la région des Grands Lacs.
Dans son rapport sur cette question rendu public hier, le Secrétaire général explique que de nombreux pays demandaient d'accélérer l'organisation d'une telle conférence. Les avancées politiques en République démocratique du Congo (RDC) au Burundi et au Rwanda créent également un environnement favorable, y souligne également Kofi Annan.
"Les résultats de la Conférence dépendront des progrès des processus de paix en République démocratique du Congo et au Burundi", a-t-il déclaré ce matin.
Le rapport du Secrétaire général précise que le processus préparatoire serait lancé dès ce mois-ci avec la mise en place des comités préparatoires nationaux. Un premier comité préparatoire régional se tiendrait en décembre et en juin 2004 aurait lieu le premier sommet des chefs d'État qui aurait pour tâche d'adopter des principes généraux et des directives.
Le succès de la conférence "dépendra également des moyens que nous mettrons en œuvre pour régler certains problèmes", a également indiqué Kofi Annan ce matin ajoutant que ceux-ci étaient de deux ordres.
"Un des problèmes que les pays de la région doivent résoudre consiste à trouver le moyen d'aller plus loin qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent dans l'examen détaillé des questions de fond inscrites à l'ordre du jour de la conférence", a-t-il précisé. "L'autre problème consiste à trouver les ressources financières, techniques et humaines requises, y compris pour le Bureau de mon Représentant spécial pour la région des Grands Lacs."