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La Mission de l´ONU en R.D. du Congo enquête sur le massacre de 16 personnes perpétré à Ndunda, à l´Est du pays

La Mission de l´ONU en R.D. du Congo enquête sur le massacre de 16 personnes perpétré à Ndunda, à l´Est du pays

La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a entamé une enquête en vue d´identifier les auteurs du massacre de seize personnes perpétré le 6 octobre à Ndunda, dans la province du Sud-Kivu, à l´Est du pays.

Les victimes du massacre, principalement des femmes, ont été tuées à coups de haches, de machettes, de massues et de poignards. Deux survivants sont actuellement soignés à l'hôpital d'Uvira, près de Ndunda, tandis que quatre autres personnes sont toujours portées disparues.

Selon les témoins interrogés par la MONUC, le massacre aurait été perpétré par une vingtaine d'éléments armés parlant le Kirundi, langue principalement parlée au Burundi. Plusieurs assaillants étaient vêtus de tenues militaires burundaises tandis que d'autres portaient des vêtements de sport. Certains témoins accusent des éléments armés des Forces de défense de la Démocratie (FDD) burundais présents dans le secteur où se trouve également un autre groupe, le Front National de Libération (FNL).

La MONUC a rappelé au Gouvernement du Burundi l'urgence de mettre en place un programme de réinsertion des combattants burundais opérant en République démocratique du Congo (RDC).

« Le programme de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinsertion, réinstallation (DDRRR) de la MONUC, auquel les combattants burundais sont éligibles, ne pourra commencer que lorsque le Gouvernement du Burundi sera prêt à accueillir les ex-combattants », indique un communiqué de presse de la Mission de l´ONU en date du 10 octobre qui précise qu´ « une centaine de volontaires au retour sont déjà regroupés dans un centre de transit de la MONUC à Bukavu ».

Condamnant avec force le massacre de Ndunda, la MONUC a renouvelé l'engagement de la Communauté internationale à mettre fin à l'impunité en RDC.