L'actualité mondiale Un regard humain

Choqué, Kofi Annan indique que l'ONU évalue quelle va être sa position après la nouvelle attaque à Bagdad

Choqué, Kofi Annan indique que l'ONU évalue quelle va être sa position après la nouvelle attaque à Bagdad

Kofi Annan s'est dit choqué et affligé par la nouvelle attaque des locaux de l'ONU à Bagdad et a indiqué qu'une réunion se déroulait au moment même où il s'exprimait, tôt ce matin à New York, pour passer en revue ce qui s'était produit et décider de la position de l'ONU après cet événement. Plus tard dans la journée, il exprimait sa consternation à l'égard du fait que le Siège des Nations Unies en Iraq ait été de nouveau la cible d'un acte de terreur.

Kofi Annan s'est dit choqué et affligé par la nouvelle attaque des locaux de l'ONU à Bagdad et a indiqué qu'une réunion se déroulait au moment même où il s'exprimait, tôt ce matin à New York, pour passer en revue ce qui s'était produit et décider de la position de l'ONU après cet événement. Plus tard dans la journée, il exprimait sa consternation à l'égard du fait que le Siège des Nations Unies en Iraq ait été de nouveau la cible d'un acte de terreur.

"Nous continuerons mais naturellement, si la situation ne cesse de se détériorer, nos opérations en Iraq vont être considérablement handicapées", a déclaré Kofi Annan, ce matin à son arrivée au siège de l'ONU à New York après avoir exprimé "ses condoléances et sa sympathie" à la famille du policier tué et au personnel qui a été blessé.

Après la première attaque terroriste dirigée contre le quartier général de l'organisation, établi à l'hôtel Canal de Bagdad, l'effectif du personnel de l'ONU en Iraq avait été considérablement réduit.

A la question de savoir si ce nouvel attentat allait amener l'ONU à reconsidérer ses activités en Iraq, le Secrétaire général de l'ONU a répondu en indiquant qu'une réunion avait lieu au même moment pour évaluer la situation à la lumière de ce qui s'était passé et qu'alors seulement, « nous déciderons comment continuer et quelle position adopter. »

Le retour du personnel de l'ONU en Iraq, a déclaré Kofi Annan, dépend de la seconde résolution qui peut affecter le mandat de l'ONU et du nouveau rôle « qu'elle nous réservera pour déterminer comment nous organiser. »

Bien entendu, a-t-il ajouté, « il y a la question de la sécurité. Nous avons besoin d'un environnement sûr pour pouvoir opérer et nous avons suivi de près la situation au quotidien pour déterminer s'il y a des améliorations de la situation. »

Samedi dernier, le Secrétaire général condamnait vigoureusement la tentative d'assassinat de l'un des membres du Conseil de gouvernement iraquien, Akila Al-Hashimi.