L'Assemblée générale clôt sa session 2003 en condamnant l'attaque contre l'ONU à Bagdad

L'Assemblée générale a clos aujourd'hui sa session 2003 en condamnant unanimement l'attaque de Bagdad, l'épisode le plus meurtrier pour son personnel qu'ait jamais connu l'ONU.

Reconnaissant l'altruisme de l'engagement des membres du personnel qui servent les idéaux de l'Organisation autour du monde, les 191 membres de l'Assemblée générale ont vigoureusement condamné les attaques « atroces et délibérées » de l'hôtel Canal à Bagdad qui ont tué 15 collaborateurs de l'ONU ainsi que 7 autres personnes et ont fait plus d'une centaine de blessés.

L'Assemblée a également rendu hommage à Sergio Vieira de Mello, Haut Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme et Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Iraq ainsi que ses collègues qui ont péri dans cette « tragédie insensée. »

Le texte faisait partie de la soixantaine de questions figurant à l'ordre du jour de l'Assemblée.

Dans ses remarques de conclusion, le Président de l'Assemblée, Jan Kavan, de la République tchèque, qui va céder la place pour la session suivante à Julian Robert Hunte de Santa Lucia, faisait remarquer que cela avait été une année difficile pour l'ONU. "L'Assemblée a discuté d'un vaste éventail de questions, de la prévention des conflits à une application plus efficace des objectifs de développement du Millénaire, d'un suivi mieux coordonné et intégré des grandes conférences et sommets de l'ONU à la plus importante des questions à l'ordre du jour : la réforme du système des Nations Unies", a-t-il indiqué.

Le Président Kavan s'est dit convaincu que « le rôle de l'ONU devrait être plus décisif qu'il ne l'a été récemment. Cela s'applique à l'évidence également au Conseil de sécurité et à ses responsabilités dans les domaines du maintien de la paix et de la sécurité internationales aujourd'hui, tout particulièrement en Iraq. »