L'actualité mondiale Un regard humain

Cent mille espaces naturels protégés mais encore trop de secteurs vulnérables, selon l'agence de l'ONU pour l'environnement

Cent mille espaces naturels protégés mais encore trop de secteurs vulnérables, selon l'agence de l'ONU pour l'environnement

media:entermedia_image:d0178c88-f6b3-4ce8-bcfc-94ac7ecd8993
Le Programme de l'ONU pour l'environnement a rendu public aujourd'hui dans le cadre du Congrès mondial sur les parcs naturels, le rapport le plus complet jamais publié sur l'état de protection des zones naturelles sensibles de la planète. Même si 100 000 espaces naturels tels que la toundra arctique et les forêts amazoniennes, ont été protégés, beaucoup reste encore à faire, indique le rapport.

Entre 10 et 30% des zones naturelles vitales de la planète, telles que la forêt amazonienne, la toundra arctique et les savanes tropicales, font désormais partie des sites protégés, indique un communiqué du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) présentant le rapport 2003 (en anglais) sur les zones protégées, réalisé en collaboration avec l'Union mondiale pour la conservation de la nature et de ses ressources, organisatrice du Congrès mondial sur les parcs naturels qui se déroule actuellement à Durban en Afrique du Sud.

90% des zones protégées l'ont été au cours des 40 dernières années, indique le PNUE, qui souligne les progrès accomplis pendant cette période en matière de protection de l'environnement. Toutefois, indique-t-il, dans d'autres secteurs, les avancées ont été nettement plus lentes.

C'est notamment le cas des grands lacs, dont 10% seulement sont protégés et des mers et océans dont 5% font l'objet de mesures de protection et cela, fait observer le PNUE, alors que les pêcheries et des habitats tels que les barrières de corail jouent un rôle de premier plan en tant que sources de protéines et d'emplois pour des milliards de personnes dans le monde développé et en développement.

« Le mouvement mondial en faveur de l'environnement et les Nations Unies peuvent être légitimement fiers de l'accroissement des zones protégées mais nous ne pouvons nous taper dans le dos si nous nous retrouvons avec des îlots d'espèces sauvages, d'habitats et d'écosystèmes bien protégés dans une mer de dégradation », a déclaré à Durban Klaus Toepfer, le directeur exécutif du PNUE.