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Le Conseil de sécurité loue la gestion consensuelle de la transition en République centrafricaine

Le Conseil de sécurité loue la gestion consensuelle de la transition en République centrafricaine

L'ambassadeur Arias s'adresse à la presse
Le Conseil de sécurité a exprimé sa satisfaction à l'égard de la gestion consensuelle de la période de transition en République centrafricaine mais également sa préoccupation face à la persistance de l'insécurité et a demandé aux autorités de respecter les échéances prévues pour le retour à la légalité constitutionnelle en organisant des élections présidentielles avant la fin de 2004.

Tout en exprimant leur satisfaction à l'égard de la « gestion consensuelle de la période de transition » par les autorités centrafricaines, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur préoccupation quant à la persistance de l'insécurité et des atteintes aux droits de l'homme en République centrafricaine.

Dans une déclaration faite à la presse, aujourd'hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, l'ambassadeur de l'Espagne, Inocencio F. Arias, les membres du Conseil ont appelé ces autorités à organiser, ainsi qu'elles l'ont annoncé, un « dialogue national inclusif » et à respecter les échéances prévues pour le retour à la légalité constitutionnelle, notamment en organisant des élections présidentielles avant la fin de 2004.

Ils ont insisté sur la nécessité pour le Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) de poursuivre ses enquêtes sur les violations des droits de l'homme et de continuer à oeuvrer au renforcement des capacités nationales pour ce qui est du respect de la légalité, indique M. Arias dans sa déclaration.

Les membres du Conseil de sécurité, qui avaient entendu un exposé du Représentant du Secrétaire général, Lamine Cissé, sur la situation en République centrafricaine et les activités du BONUCA, ont souligné que la restructuration des forces de sécurité, appuyée par la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), le BONUCA et la France, et le désarmement systématique étaient essentiels au rétablissement de la sécurité.

« Les membres du Conseil envisageront la possibilité de convoquer une réunion publique à l'occasion de la présentation du rapport du Secrétaire général au début de 2004 », a précisé le Président Arias.