Accord sur l'aide aux victimes du travail forcé entre l'Agence de l'ONU pour le travail et le Myanmar

Accord sur l'aide aux victimes du travail forcé entre l'Agence de l'ONU pour le travail et le Myanmar

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L'Organisation internationale du travail (OIT) vient de parvenir à un accord avec le Myanmar prévoyant la désignation d'un facilitateur chargé d'aider les victimes éventuelles du travail forcé au Myanmar.

«Je me réjouis aussi bien de l'accord officiel concernant le facilitateur chargé d'aider les victimes éventuelles à obtenir réparation conformément aux dispositions de la législation en vigueur et de la convention sur le travail forcé, que de l'engagement réaffirmé par votre gouvernement d'éliminer le travail forcé, tel qu'exprimé dans l'accord officiel », a déclaré le Directeur général de l'OIT, M. Juan Somavia, dans une lettre adressée à M. U Tin Winn, ministre du Travail du Myanmar.

«Il est maintenant primordial, a-t-il ajouté, que le plan d'action, y compris le choix d'un lieu pour l'exécution du projet pilote, soit arrêté définitivement le plus tôt possible. Comme vous le savez, le Conseil d'administration du BIT a souligné à quel point il était important que cette affaire soit réglée avant la tenue de la Conférence internationale du Travail, qui commence début juin à Genève.»

M. Somavia a aussi réaffirmé que la chargée de liaison de l'OIT à Yangon, Mme Hông-Trang Perret-Nguyen, «continuerait à faire tout son possible pour que le plan d'action soit mené à bonne fin».

Outre l'accord officiel concernant le facilitateur, ce plan d'action inclut un projet de construction de route dans une zone pilote, des solutions de substitution au recours au travail forcé ainsi qu'une campagne d'information et de sensibilisation.