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Les activités du Bureau de l'ONU au Tadjikistan prolongées d'un an

Les activités du Bureau de l'ONU au Tadjikistan prolongées d'un an

Le Secrétaire général a décidé de prolonger d'un an les activités du Bureau des Nations Unies au Tadjikistan, une décision que Kofi Annan justifie par un « équilibre politique encore fragile » dans ce pays.

« Même si le processus d'instauration de la paix et de consolidation de la stabilité a beaucoup progressé au Tadjikistan », indique le Secrétaire général dans une lettre adressée au Président du Conseil de sécurité, « la multiplicité des problèmes résultant de la guerre civile, notamment le taux de chômage élevé parmi les ex-combattants, la dissémination des armes légères parmi les civils, le trafic de stupéfiants et la résurgence d'organisations extrémistes telles que Hizb-ut-Tahrir, fait que l'équilibre politique du pays demeure fragile. »

Kofi Annan souligne « le rôle important et positif » joué par le Bureau qui a été créé en juin 2000 après le retrait de la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) et qui s'emploie à promouvoir la réconciliation nationale et la consolidation de la paix et de la stabilité au Tadjikistan.

Pendant l'année écoulée, précise le Secrétaire général, le Bureau a continué à organiser des réunions du club de discussion politique dans toutes les provinces du pays. Il a participé, avec l'assistance financière du Gouvernement allemand, à la création d'un laboratoire de police scientifique au sein du Ministère de l'intérieur et organisé la formation du personnel qui y a été affecté. Il a également continué de favoriser la réinsertion sociale des ex-combattants et des soldats démobilisés en apportant une aide pour leur formation professionnelle. Au cours des 12 derniers mois, 270 ex-combattants ont reçu une formation au centre et 215 d'entre eux ont trouvé un emploi.

Kofi indique qu'il a, par conséquent, décidé, en accord avec le Gouvernement tadjik, de proroger le mandat du Bureau jusqu'au 1er juin 2004 et souligne que « la tenue d'élections générales libres, équitables et non violentes en 2005 constituerait une étape importante » du processus de consolidation « et indiquerait que le Bureau a atteint ses objectifs. »