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Chypre : le Conseiller spécial de l'ONU plaide pour la non-renégociation du plan du Secrétaire général

Chypre : le Conseiller spécial de l'ONU plaide pour la non-renégociation du plan du Secrétaire général

M. de Soto, M. Clerides et M. Denktash
Après le refus des dirigeants chypriotes turc et grec d'adhérer à la proposition de règlement global qui leur a été présentée le 11 novembre 2002, le conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre a plaidé ce matin, dans son exposé devant le Conseil de sécurité pour que le plan de règlement du Secrétaire général ne soit pas re-négocié. C'est "un règlement juste et honorable qui répond aux intérêts fondamentaux et aux aspirations des deux parties", a déclaré Alvaro de Soto.

Après le refus des dirigeants chypriotes turc et grec d'adhérer à la proposition de règlement global qui leur a été présentée le 11 novembre 2002, le conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre a plaidé ce matin, dans son exposé devant le Conseil de sécurité pour que le plan de règlement du Secrétaire général ne soit pas re-négocié. C'est "un règlement juste et honorable qui répond aux intérêts fondamentaux et aux aspirations des deux parties", a déclaré Alvaro de Soto.

Estimant que "les perdants aujourd'hui sont les Chypriotes turcs et la Turquie et aussi les Chypriotes grecs et la Grèce", il a attribué l'échec des négociations aux préoccupations politiques.

M. de Soto a insisté sur la difficulté de la tâche qui a consisté à trouver un équilibre entre un large éventail de questions. "Chaque mot du plan a été soigneusement pesé, a-t-il indiqué. C'est la raison pour laquelle le Secrétaire général parle de la nécessité, dans les futures négociations, de ne pas ouvrir de nouveau à la discussion les principes fondamentaux du plan. En conséquence, la suggestion du dirigeant chypriote turc de rediscuter ces principes ne suscite aucun espoir de conclure un accord".

Il a rappelé que le Secrétaire n'avait l'intention de prendre une nouvelle initiative que si les dirigeants des deux parties se déclaraient prêts, sans équivoque, à finaliser le plan, sans remettre en cause ses principes de base, ni les compromis essentiels, dans un délai spécifié avec l'assistance de l'ONU et à en soumettre ce plan à des référendums distincts et tenus simultanément et à des dates précises.

imageRetransmission de la séance du Conseil de sécurité*